MerveilleuseChiang-Mai

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AMULETTE ‘’Jatukham-Rammathep‘’ (L’) - 2

AMULETTE ''Jatukham-Rammathep'' (L')

 

เครื่อง ''จตุคามรามเทพ''

    

 

                        Deuxième partie (suite et fin)

 

 

L'engouement pour ''Jatukham-Rammathep'' va avoir pour conséquences de bouleverser la vie économique de la région.

 

Le pilier de la ville y était-il ou y serait-il pour quelque chose ?!... Il faudrait le lui demander pour le savoir.

 

 

En tout cas, les toute premières amulettes, celles de 1986-87 qui étaient vendues alors 39 bahts valent aujourd'hui plus de 1.200.000 bahts, (30.000 €) soit plus de 30.000 fois leur valeur initiale.

 

Quelle banque aujourd'hui, est en mesure de proposer un placement rapportant autant ?.... et … net d'impôt !...

 

 

A l'heure actuelle (2011) les dernières éditions se vendent entre 199 bahts (5 €) et 134.000 bahts (3.350 €) pour celles qui sont en or.

 

Lorsque qu'une série est épuisée, une autre prend la suite.

 

En 2007 il était prévu 150 séries différentes de l'amulette, soit une douzaine de séries par mois … un artisanat qui vire en une véritable industrie !...  

 

Le centre de recette de la Kasikorn, une banque thaïlandaise, a estimé que la ruée sur le ''Jatukham-Rammathep'' aurait permis d'engranger sur une année et dans la seule ville de Nakhon Sri Thammarat plus de 20 milliards de bahts  (Quatre cent millions d'euros) !...

 

Les 6.000 chambres d'hôtels de la ville seraient régulièrement complètes lors des fins de semaine.

 

En 2006 un million six cent mille visiteurs, pour la plupart Thaïlandais, seraient venus à Nakhon si Thammarat … pour ''acheter'' (*) l'amulette ?!...

 

 

(*) L'expression ''acheter une amulette'' est impropre et surtout, ne s'emploie pas, car une amulette ne se ''vend'' pas, tout du moins au sens où nous l'entendons en Occident.

 

Dans un premier temps l'acquisition d'un tel objet se faisait par l'intermédiaire de dons respectifs entre le temple et ses fidèles.

 

D'un côté un représentant du temple faisait don d'une amulette à un fidèle et de l'autre côté, ce fidèle faisait un don au temple. Ainsi l'argent n'était pas censé entrer dans la transaction et l'entacher par son impureté, l'honneur était sauf ?!....

 

Puis dans un second temps, lorsque l'industrialisation à pris le pas sur l'artisanat le ''vocabulaire'' s'est affiné ou … teinté d'hypocrisie. Jugez-en plutôt.

 

Ainsi les Thaïlandais ne disent pas ''su Phra khruagn '' (ซื้อพระเครื่อง) c'est-à-dire ''acheter une amulette'' mais … ''tchao Phra Khruagn'' (เช่าพระเครื่อง) c'est-à-dire ''prendre à bail une amulette'' sous-entendu ''un bail à perpétuité'' tout du moins pour la durée de son existence.

 

Parfois le mot ''tchao '' est remplacé par le mot ''bou-tcha'' (บูชา) qui à le sens d'adorer, de rendre hommage et de vénérer.

 

Dans ce cas, ''l'acheteur'' vient prendre en adoration, et pour le restant de ses jours, une amulette.

 

Une façon comme une autre de ''s'acheter'' une bonne conscience grâce aux subtilités du langage !...

 

    

            

 

Quant à Khun Phan (ขุนพัน), qui avait tant œuvré pour éliminer la criminalité, il va se retrouvé bien malgré lui à l'origine d'un nouveau type de criminalité … celui du vol de stock d'amulettes comme la …''Jatukham-Rammathep''.

 

Ainsi le 22 avril 2007 en s'introduisant par le plafond de la demeure de Phra Palad Nikom Kamalo, (พระปลัดนิคมกมาโล) le supérieur du Wat Nam Song (วัดน้ำสรง), un … ''indélicat'' à emporté 30 amulettes ''Jatukham-Rammathep'' estimées alors à une valeur de … 10.000 euros.

 

Dans le cas présent c'est le voleur qui est allé à l'argent et non l'argent qui est allé à lui ?!...

 

 

Il est à noter au passage, que la soi-disant protection offerte par les amulettes n'est pas toujours mise à profit à bon escient.

 

En effet quelques mauvais garçons persuadés de leur ''invulnérabilité'' se permettent certains mauvais coups qu'ils n'auraient jamais osés commettre sans leurs amulettes.

 

Mais là, Khun Phan n'y est pour rien !...

 

   

 

 

Quelques exemples de lancements publicitaires de l'amulette ''Jatukham-Rammathep''

 

Photo 1 : à Nakhon Si Thammarat près du Wat Mahathat Vihan (วัดพระมหาธาตุวรมหาวิหาร)

 

Photo 2 : à Bangkok, sur la face d'un building de la ville.

 

Photo 3 : à Nakhon Si Thammarat, au moyen d'un camion sur lequel il est écrit entre deux portraits du roi : ''Etre riche à million '' (รวยล้านฟ้า) 14 avril 2007.

 

 

A l'instar des produits de grande consommation les amulettes ''Jatukham-Rammathep'' bénéficient de véritables campagnes publicitaires pour leurs lancements.

 

Ainsi des voitures circulent en annonçant la sortie des nouvelles séries d'amulettes ; à Bangkok une publicité a été posée sur l'un des grands buildings de la ville.

 

 

Un certain Kee Hua Chee (*) raconte dans son blog daté du 3/02/2009, avec photo à l'appui, qu'à Krabi (กระบี่), une ville proche de Nakhon Si Thammarat, au Wat Thum Sua (วัดถ้ำเสือ) pour promouvoir l'amulette une grande maquette de cette dernière avait été placée sur un avion à réaction car …''Jatukham-Rammathep'' vient au secours de chacun plus vite qu'un avion à réaction'' !... un ''sacré'' slogan !...

 

A un moine qui passait par-là le blogueur lui fit remarquer, non sans ironie, qu'une fusée aurait eu encore plus d'impact auprès de la … clientèle.

 

Alors le moine, sans voir malice à la suggestion, lui répondit le plus sérieusement du monde, et quelque peu navré, que ''… l'idée a déjà été prise dans le nord '' !... (Cela ne s'invente pas.)

 

 

Bref, tout est mis en œuvre pour promouvoir l'amulette et répondre à la demande. Alors elle est fabriquée dans plusieurs temples de Nakhon Si Thammarat et de ceux de certaines villes voisines.

 

Mais l'amulette qui est la plus recherchée est celle qui vient du Wat Phra Mahathat Woramahawihan (วัดพระมหาธาตุวรมหาวิหาร) de Nakhon si Thammarat. Un Wat dont le supérieur aurait des projets d'aménagements … grandioses !...

 

 

 

(*) Kee Hua Chee est en fait un journaliste Malaisien dont j'ai trouvé la trace en plusieurs endroits comme dans le ''The Malaysian Life''. C'est un homme qui semble avoir la tête sur ses épaules et qui n'est pas sans rire de la crédulité de ses semblables. Néanmoins  au détour d'une phrase on apprend qu'il s'est laissé aller à acheter 5 amulettes … ''Jatukham-Rammathep''sait-on jamais ?!...

 

 

   

 

 

Photo 1 : C'est la photo que Monsieur Kee Hua Chee a mise dans son blog.

 

Photo 2 : Apparemment il y a eu plusieurs avions, au moins deux, et dans le même temple. Car sur cette photo l'avion à quatre réacteurs et c'est la statue de Jutukham-Rammathep qui trône sur le cockpit de l'avion et non la maquette d'une amulette.

 

Photo 3 : Cette photo semble être le même avion que sur la première mais pris sous un angle différent.

En tout cas les photos 2 et 3 ont bien été prises dans le même temple de Krabi, le Wat Thum Sua (วัดถ้ำเสือ). C'est sur ce site que je les ai trouvées.

 

 

 

Et Bouddha dans tout cela me direz-vous ?...

 

Le bouddhisme a toujours été bienveillant et accueillant vis-à-vis des croyances animistes, contrairement au christianisme.

 

Le père Léopold Cadière (1869-1955) un missionnaire français qui exerça son sacerdoce en divers lieux de la Cochinchine, au Vietnam du sud, écrivait en son temps… '' … la vraie religion des Vietnamiens est le culte des esprits et non le bouddhisme. ''

 

Les Thaïlandais me semblent être un peu dans le même cas. Ce sont des gens qui se sont concoctés une ''religion'' à leur mesure ; c'est-à-dire  en associant toutes sortes de croyances mais en accordant à Bouddha, qui n'est pas un dieu contrairement à Brahma et quelques autres de leurs divinités, la première place dans leur sacro-saint panthéon.

 

Il n'empêche que Bouddha prêchait la pauvreté. Alors certains moines se sont élevés contre cette intrusion de l'argent dans le bouddhisme. Par conviction ou par jalousie ?... je ne saurai le dire !....

 

Toujours est-il que le pouvoir de l'argent est si grand que Bouddha lui-même semble bien impuissant à son encontre.

 

Alors certains de ses disciples, et non des moindres,  se doivent de rendre des comptes à la justice pour … malversations !...

 

Mais d'autres, moins cupides et avec une pointe d'humour comme le moine Phra Payom Kalayano (พระพยอมกัลยาโณ) supérieur du Wat Suan Kaew (วัดสวนแก้ว), à Nonthaburi (นนทบุรี) tentent de ramener à la raison leurs ouailles par tous les moyens possibles et imaginables.

 

Ainsi Phra Payom Kalayano, dans le but de faire réfléchir certains fidèles et peut-être aussi pour gagner quelques argents (Qui sait ?...) a mis sur le marché les … ''Jatukham cookies'' pour la modique somme de 60 bahts (1€ 50).

 

   

 

 

Photo 1 & 3 : Phra Payom Kalayano ramenant ses ouailles à la raison (En sermon ?...) par le biais de ses ''Jatukham cookies''.

Lui aussi sait se servir des médias … non ?!...

 

Photo 2 : Un coffret de ''Jatukham cookies''. (Pas un mot sur la qualité et le bon goût des cookies.)

 

 

Il s'agit de gâteaux qui empruntent à l'amulette ses aspects visuels et qui sont vendus en paquet de quatre pour rappeler les quatre nobles vérités du bouddhisme, (*) que les acquéreurs de l'amulette ''Jatukham-Rammathep'' semblent avoir oubliés.

 

Ces … ''Jatukham cookies'' sont d'un prix très abordable et loin de grever un modeste budget. Par ailleurs à défaut de remplir l'escarcelle de ses clients, ils remplissent au moins leur estomac !...

 

 

Comme il y a encore beaucoup à écrire au sujet des amulettes et du bouddhisme, je reviendrai sur le sujet dans une prochaine chronique que déjà j'ai intitulée ''Amulette et Bouddhisme''.  

 

 

(*) Les quatre nobles vérités sont :

1/ Dukkha (La prise de conscience de nos souffrances)

2/ Samudaya (La recherche des causes de nos souffrances)

3/ Nirodha (La recherche des moyens pour mettre fin à nos souffrances)

4/ Marga (Engager le processus pour mettre fin à nos souffrances)

 

Ce renvoi n'a pas pour objet d'entrer dans les détails des quatre nobles vérités, seulement celui de les énumérer. C'est pourquoi les explications sont succinctes à l'extrême.

 

 

 

Le petit plus :

 

 

Nota bene au sujet du royaume de Sri Vijaya :

 

Les dires du mah song (masogn) semblent avoir été pris au pied de la lettre par ses auditeurs, y compris l'existence du royaume de Sri Vijaya.

 

D'ailleurs … qui à Nakhon Si Thammarat  devait connaître ne serait-ce que le nom de ce royaume ?.... fort peu de gens vraisemblablement mais … quelques uns quand même !... et voici pourquoi.

 

 

Le royaume de Sri Vijaya, (ศรีวิชัย) est apparu dans l'Histoire mondiale en 1918. Car c'est cette année là que le grand orientaliste français Georges Cœdès (1886-1969) publia ''Le royaume de Çrīvijaya''.

 

Il s'agissait alors d'un article d'une trentaine de pages qui portait sur l'existence d'un royaume, sans nom précis, situé dans les mers du sud-est Asiatique et ayant le sud de l'île de Sumatra comme centre.

 

A défaut d'avoir pu trouver le vrai nom de ce royaume, Georges Cœdès lui attribua avec force démonstration celui de Sri Vijaya. Un royaume qui était alors connu des orientalistes mais qu'aucun d'entre eux ne pouvait situer géographiquement.

 

L'autorité de Georges Cœdès était telle que personne, c'est-à-dire pas un confrère, ne trouva alors à redire. Il est vrai que la démonstration est brillante.

 

                            

 

 

                                   Quelques ''Têtes'' de l'EFEO.

 

Photo 1 : Le père Léopold Cadière (1869-1955)

 

Photo 2 : Georges Cœdès (1886-1969)

 

Photo 3 : Louis Finot (1864-1935)

 

 

Cet orientaliste français de renom, depuis le 1er décembre 1917, était directeur de la bibliothèque Royale de Bangkok, la bibliothèque Vajiranana, (1917-1929) aujourd'hui bibliothèque nationale.

 

Quelques années plutôt cette bibliothèque avait été dirigée par le prince Vajiravudh (1881-1910-1925) c'est-à-dire le futur Rama VI qui régnera sur le Siam de 1910 à 1925.

 

Rama VI était un passionné d'histoire et adorait écrire sous divers pseudonymes. Sous son règne Bangkok comptait pas moins de 20 titres de journaux dont 1 en Chinois et 2 en Anglais.

 

Rama VI n'avait de cesse à donner un passé au Siam tant pour l'unifier que pour le mettre, comme disait Rama IV son grand-père, sur un pied d'égalité avec les puissances européennes !...

 

Rama VI a fait œuvre d'archéologue en dissertant sur Sukhothaï ; de ce fait il a du forcément écrire des articles sur Çrīvijaya ou Sri Vijaya d'autant que Georges Cœdès était son … employé et qu'il avait sous la main des sources de … première main.

 

 

En tout cas la presse de l'époque n'a pas été sans publier quelques articles sur Sri Vijaya, histoire de redorer le blason national Siamois.

 

A l'époque précisément, le futur Khun Phan avait une quinzaine d'années. C'est-à-dire un âge suffisamment avancé pour avoir entendu parler, d'une façon ou d'une autre, de Sri Vijaya et de s'en souvenir.

 

Quant au reste, c'est-à-dire le roi malais et ses fils, ce ne sont que des légendes dont l'historicité demande encore l'aval des historiens !...

 

 

En 1948 Georges Cœdès, toujours lui, publiera ''Les états hindouisés d'Indochine et d'Indonésie''. Ce succès relancera le royaume de Sri Vijaya qu'il associait toujours à l'île de Sumatra et Java.

 

Cette année là Rama VI était décédé depuis 23 ans et Georges Cœdès avait quitté sa fonction de directeur de la bibliothèque de Bangkok. Mais un certain Plaek Phibun (1897-1964) était de retour au pouvoir avec ses vieux démons de nationalisme à tout crin. (C'était un des tout premiers dictateurs de Thaïlande et un admirateur de Benito Mussolini) Alors Sri Vijaya était comme du pain béni pour aller dans le sens de ses idées.

 

 

En 1948 Khun Phan avait 45 ans et la presse écrite, en parallèle cette fois avec la presse parlée, c'est-à-dire la radio, n'ont pas été sans traiter le sujet, car il y avait là matière à rehausser l'orgueil national de la Thaïlande à peu de frais.

 

   

 

Cependant il y eut aussi, et surtout, les missions archéologiques  comme celle, par exemple, de Jean Boisselier (1912-1996) en 1965 dont l'un des objets était de … ''tenter de reconnaître  les affinités et les contacts ayant pu exister entre culture Dvāravati et culture Sri Vijaya '' … et où il était question dans son rapport de Chaiya, Wiang Sa (Wieng Sra) et … Nakhon Si Thammarat, pour ne citer que ces sites.

 

En Malaisie en 1985, l'année où Phaya Chandra Bhanou prendra la parole via un mah song, le projet Inter ASEAN mettra sous les feux des projecteurs les fouilles opérées dans la vallée de Bujang, un site dit Sri Vijaya.

 

En Thaïlande dans les environs de Nakhon Si Thammarat des missions archéologiques viendront préparer la venue de missions de terrain qui se succéderont et se relayeront à partir de … 1985 !...

 

De son côté à Sumatra Pierre-Yves Manguin à partir de 1984 va œuvrer dans les environs de Palembang (Karang Anyar) et prouver que Georges Coedès avait raison de situer le cœur de … Sri Vijaya là où se situe aujourd'hui la ville de Palembang.   

 

Bref, Khun Phan et/ou son médium avaient alors eu forcément connaissance de l'existence de ce royaume. Sauf que !... 

 

 

L'œuvre de Cœdès est d'une telle notoriété que, hormis quelques érudits septiques, personne n'avait cherché à en savoir plus sur l'emplacement exact de Sri Vijaya.

 

Cependant, déjà en 1903, Louis Finot (1864-1935) alors directeur de l'EFEO (*)  et patron de Georges Cœdès, je le rappelle, écrivait en commentant la stèle Chame de Po-sah, près du village annamite de Binh-qui au Vietnam, que Vijaya était distinct de l'île de Java connu alors sous le nom de Yava ou Yavadvīpa !...

 

Autrement écrit, le royaume appelé … ''Sri Vijaya'' nom qu'on avait d'abord pris pour celui d'un roi, n'était peut-être pas là où Georges Cœdès l'avait situé malgré ses trente pages de brillante démonstration parues en 1918 ?!...

 

Cette erreur de nom ne remet évidemment pas en cause l'existence du royaume qui s'est développé aux environs de l'île de Java et principalement à Palembang au sud de Sumatra; d'autant que les travaux sur le terrain de Pierre Yves Manguin (1945) un autre Français, de 1989 à 1991 ont confirmé, comme je l'ai écrit plus haut, les hypothèses de Georges Cœdès concernant l'existence de ce royaume qui alors devait avoir, tout simplement, un autre nom que celui de Sri Vijaya.

 

Georges Cœdès se serait trouvé dans la même situation que Christophe Colomb en 1492, qui face à un nouveau continent croyait qu'il s'agissait des Indes.

 

 

Cependant Sri Vijaya correspond bien à un royaume. Mais alors lequel ?... et où se situerait-il ?... Mystère et boule de gomme !...

 

 

   

 

 

Ce qui signifierait pour en revenir à l'amulette ''Jatukham-Rammathep'' que Khun Phan et/ou son médium auraient à revoir leur copie !... et que le roi Chandra Bhanou (พญาจันทราภาณุ) a raconté n'importe quoi et qu'il n'était pas plus Chandra Banou que moi le pape.

 

Mais quel lecteur en lisant ces lignes avait cru à la fable de Chandra Banou ?.... pas vous j'espère ?!...

 

Toujours est-il que Nakhon Si Thammarat à son pilier et que la ville engrange beaucoup d'argent. N'était-ce pas le but recherché ?....

 

 

En tout cas, personnellement, si l'amulette ''Jatukham-Rammathep'' ne m'a pas apporté la richesse financière, encore faudrait-il que j'ai une de ces amulettes, elle m'a quand même enrichi intellectuellement et culturellement ce que je suis loin de regretter.

 

J'espère qu'il en a été de même pour vous !...  

 

(*) EFEO signifie : ''Ecole Française d'Extrême Orient''


 

Pour être honnête avec vous … je ne possède pas encore de ''Jatukham-Rammathep'' pourtant certaines d'entre elles sont vraiment très belles et doivent faire le bonheur de certains collectionneurs. Ce que je suis !...

 

Alors je ne dis pas qu'à l'occasion … je ne me laisserai pas tenter par l'achat de l'une d'elles … et puis comme dit le journaliste malaysien dès fois qu'elle m'apporte la richesse !... sait-on jamais ?!

 

   

 

 

 

Toutes les photos de cette chronique, première et deuxième partie, proviennent de sites thaïlandais. Comme on les retrouve à différentes sauces dans différents sites, il est difficile d'en connaître les véritables auteurs.

 

Alors si l'un d'entre eux reconnaissait son ou ses œuvres je suis prêt à rajouter son nom ou à retirer … sa photo de cette chronique.

 



27/02/2012
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