A - Centre d’Art de l’Université de Chiang-Maï.
Centre d'Art de l'Université de Chiang-Maï.
(Chiang-Mai University art center)
(อาคารหอศิลปวัฒนธรรม - มหาวิทยาลัยเชียงใหม่)
Adresse: 239 Thanon Nimmanhemin
239 ภนน นิมมานเหมินท์ อำเภอเมือง จ. เชียงใหม่ 50200
Téléphone : 66.53.218.280 – 66.53.944.833
E-mail : cmuartcenter@finearts.cmu.ac.t
Site : http://www.cmuartcenter.org/ (*)
Galerie ouverte du mardi au dimanche de 9 heures à 17 heures
(Fermée le lundi et les jours fériés.)
(*) Le site ne vous apprendra pas grand-chose étant donné qu'il est rédigé en Thaï, et qu'une traduction anglaise n'apparaît que lorsqu'elle n'est pas indispensable.
Cependant, pour être juste, vous pouvez y consulter le calendrier des manifestations. Elles semblent ne pas manquer. Et il s'agit bien de celles de 2011 et non de 2010. Vrai de vrai !...
Une fois de plus les photos de groupes ou de soi-disant personnalités parasitent certains espaces du site. Car les Thaïlandais adorent être pris en photo. C'est un de leurs péchés mignons. Hélas pour eux, le Farang qui ne connaît personne et ne sait pas lire le thaï n'a que faire de ces clichés à répétition !....
Mais c'est un site thaï qui est d'abord conçu pour les Thaïs.
Par ailleurs s'il n'y avait pas tous ces clichés nous ne serions pas en Thaïlande. Alors, ou vous faites avec, ou vous les ignorez. Ce n'est pas plus compliqué que cela.
De tous temps ce sont les artistes qui ont fait la renommée des villes ou des pays et non pas les militaires ou les politiques comme ''on'' essaie de nous le faire croire.
D'ailleurs, qui se souvient des Présidents ou des généraux de la belle époque ?... Et puis la belle époque (1890-1914) c'était sous quelle république ?.... (*)
Par contre qui n'a pas entendu parler de Renoir, Toulouse Lautrec, Degas, Pissarro, Van Gogh j'en passe et des meilleurs ?!...
(*) Réponse en fin de chronique si vous désirez les connaître … sans avoir à les chercher et aussi ( ?) … pour le plaisir d'apprendre quelques anecdotes au sujet de l'un des peintres cités !....)
Trois œuvres d'élèves de la faculté des beaux arts de Chiang-Maï extraites de la 27ème exposition d'art contemporain des jeunes artistes de mai 2011.
Au centre : ''Les lignes laissées par le temps qui passe n° 1'' (เส้นกับกาลเวลา หมายเลข 1) de Mlle Kanjana Chonsiri (นางสาวกาญจนา ชลศิริ) une huile sur toile de 125 x 150.
A gauche et à droite : ''L'être qui reste n° 1 et n°2'' (คนที่เหลือ หมายเลข 1 & 2) de M. Anees Nakasewee (อนีส นาคเสวี), deux gravures sur bois de 108,5 x 151.
Cependant pour que les artistes enrichissent, ou embellissent notre cadre de vie encore faut-il que des mécènes ou une volonté politique leur permettre d'exister et de se montrer.
Pour Chiang-Maï, cette volonté politique est apparue en 2539 c'est-à-dire en 1996, soit plus de cinquante ans après l'ouverture de l'université des beaux arts de Bangkok !...
Chiang-Maï avait bien du retard à rattraper d'autant que son école des beaux-arts n'avait vu le jour qu'en 1981.
Autrement dit pendant longtemps Bangkok était le passage obligé de tous les étudiants qui se consacraient à l'art et qui voulaient perfectionner leurs techniques, et surtout parfaire leurs acquis culturels venant de l'étranger.
Trois œuvres d'élèves de la faculté des beaux arts de Chiang-Maï extraites de la 27ème exposition d'art contemporain des jeunes artistes de mai 2011.
A gauche : ''Moment de frénésie lors de la fermeture'' (กาลครั้งหนึ่งเมื่อฤดูกาลปิดกรีด) de M. Thanupon Jantakul (นายธนุพล จันทกูล), un acrylique sur toile de 150 x 200
Au centre : ''Maisons en haut des mâts'' (บ้าน เสา สูง) de Mlle Panphan Yodmanee (นางสาวปานพรรณ ยอดมณี), une peinture de 100 x 160
A droite : ''Amis'' (เพื่อน) de M. Chalermpon Rubkwan (นายเฉลิมพล รับขวัญ), une toile de 100 x 150
Donc ce fut en 1996 que le gouvernement Thaïlandais s'est enfin décidé à allouer une somme de 44.680.200 Bahts (*) (Presqu'un million d'euros … lorsque l'euro est en souffrance !...) pour construire le centre d'art de l'université de Chiang-Maï. (CMU Art Center ou อาคารหอศิลปวัฒนธรรม มหาวิทยาลัยเชียงใหม่)
Pour rendre à César ce qui appartient à César, précisons que le ministère du développement économique et industriel a été pour beaucoup dans cette décision car c'est lui qui a financé une bonne partie du projet.
(*) Avec une telle somme je pense qu'un élu aurait pu prendre 800 bahts de sa poche pour arrondir à 44.681.000 bahts. Je sais ce n'est pas possible mais avouez que le ministre des finances de l'époque aurait pu arrondir !...
Officièllement les travaux commencèrent le 21 Février 1997. Deux ans plus tard, le 19 janvier 1999 c'était l'inauguration.
A cause de cette célérité personne n'a du jeter un œil sur les plans. Car aujourd'hui, loin d'être une œuvre d'exception, alors que les architectes thaïs savent construire de beaux édifices, le centre d'art ressemble plus à un silo à grains qu'à autre chose et, à un silo à grains qui vieillit mal puisqu'il donne l'impression d'être désaffecté !...
De l'extérieur comme de l'intérieur il est … brut de décoffrage et ressemble étrangement à nos maisons de la culture françaises dont on dit : ''plus elles sont laides et plus elles font Culture d'avant garde'' … hélas !...
Pour donner une âme à cette bâtisse, et surtout en faire un véritable centre d'Art attractif, tant pour les artistes que pour le public, voire de donner à Chiang-Maï une place privilégiée au sein des métropoles artistiques du Sud-est asiatique, sa direction aurait privilégié quatre options qui lui semblaient alors primordiales pour atteindre ces objectifs.
La première de ces priorités consisterait à aider les enseignants et les services de recherches, artistiques et culturels, afin de leur permettre d'être en permanence au top niveau c'est-à-dire à la pointe de leur discipline.
La seconde de ces résolutions aurait pour objet de tout mettre en œuvre pour préserver, conserver, exposer et développer tant les arts en général que la culture en particulier … une ambitieuse résolution !...
Quelques ''coins'' de vie au sein du centre d'art.
La troisième option se concrétiserait par l'ouverture des lieux d'expositions du centre d'art aux artistes locaux, nationaux et internationaux ; et surtout par une mise à disposition de ressources Web pour avoir un accès direct aux œuvres d'art originales.
Ainsi au fil des ans par le biais de ces rencontres et de ces échanges les étudiants sont censés y trouver un enrichissement à tous égards, personnel et professionnel.
La quatrième et dernière option viserait au développement des arts et de la culture en général mais aussi de l'esprit critique en particulier.
Si l'artiste veut atteindre un niveau international il doit savoir remettre en cause ses acquis culturels nationaux, sans pour autant les rejeter. Pour ce faire, le ministère de l'éducation s'emploierait à mettre au service du centre les dernières nouveautés techniques, dont les ressources issues du web, que j'ai déjà citées.
Dans ce genre d'institutions, entre les idées du départ et la réalité sur le terrain, il y a souvent un fossé plus ou moins large.
De par ma position je ne peux pas dire ce qu'il en est exactement pour ce centre d'Art.
Cependant pour y être allé à plusieurs reprises je suis dans la position d'un visiteur qui est en mesure de raconter sans complaisance et avec l'esprit un tantinet critique qui me caractérise ce que j'y ai vu, et ressenti.
Le centre d'art vu depuis la rue Suthep.
Au milieu, l'entrée principale du centre d'art, mais en fait on y pénètre par une entrée secondaire qui donne accès au parking, et où un passage à claire-voie, tout simple, conduit les visiteurs devant l'accès principal du centre ; une arrivée par les coulisses en quelque sorte !...
Comme je l'ai déjà dit au début de cette chronique, extérieurement le centre d'art n'a pas vraiment belle allure. D'un côté il est caché par la végétation, et c'est peut-être tant mieux, et de l'autre il donne l'aspect d'un bâtiment industriel désaffecté, ce qui n'est pas à son avantage.
Quant à l'état des alentours il n'améliore pas l'image de marque du centre d'art. Il accentue un certain laisser-aller qui suggère que le budget de fonctionnement est insuffisant ou mal utilisé. A moins que l'indolence du personnel d'entretien y soit pour quelque chose … ou pour beaucoup !...
Comme le parc est laissé à l'abandon les œuvres d'art qui s'y trouvent sont très mal en point … de l'art éphémère sans doute ?!....
En tout cas, vu des rues entre les quelles il se situe, le centre d'art de l'université de Chiang-Maï non seulement n'a rien d'attirant mais peut décourager certains nouveaux visiteurs à le découvrir. Et c'est bien dommage !...
L'Université de Bangkok est un tantinet plus coquette et pourtant ses locaux non pas la jeunesse de ceux de Chiang-Maï ?!...
Cependant la maquette du projet laissait présager un bel espace aménagé qui … quelques treize ans plus tard n'est toujours pas réalisé !... Le sera-t-il un jour ?...
Pour ma part, faisant fi de son aspect extérieur, j'ai quand même franchi le portail de son parc. Puis j'ai emprunté le premier corridor venu sans bien savoir où j'allais. Car je n'ai pas trouvé le moindre logo pour guider mes pas.
Or, de deux choses l'une, ou le centre fonctionne entre initiés et sa mission d'ouverture bat de l'aile, ou le centre est vraiment ouvert à tous et il y a quelque chose qui ''coince'' au niveau de l'accueil.
Cet itinéraire couvert m'a d'abord conduit jusqu'au Hall d'entrée, puis de là, jusqu'à quatre salles d'expositions, situées en rez-de-chaussée.
La salle centrale présentait trois œuvres géantes de 5 ou 6 mètres de long sur 4 ou 5 mètres de haut. L'auteur de ces toiles, un enfant de la ville, Kamol Tamseewan (1985) (กมล ตามสีวน) donnait à voir ses rapports et ses sensations avec le cosmos.
Dans la salle de droite, hormis quelques toutous en tissus qui n'ont pas été sans me rappeler les œuvres de la plasticienne ''Niky de Saint Phalles'' (1930-2002) je n'ai rien trouvé de captivant, pas plus d'ailleurs que dans la salle de gauche. Il est vrai que je ne suis pas un fan de ''Niky de Saint Phalles''. Ceci explique peut-être cela ?!...
Par contre dans la quatrième salle, le travail de Jenwit Choothong (1972) (เจนวิทย์ ชูทอง) n'a pas été sans retenir mon attention. Heureusement car j'allais regretter d'être venu !....
Néanmoins, quelque peu déçu par ce que j'avais vu, je m'apprêtais à repartir quand j'ai découvert un escalier, là encore sans aucune indication.
Alors ma curiosité prenant le pas sur mon insatisfaction j'en ai gravi les marches et … je suis tombé à nouveau sur trois salles, la réplique de celles du rez-de-chaussée, dont les murs, cette fois, étaient tout recouverts de tableaux.
J'avais mis les pieds dans le centre d'art lors d'une des journées de ''Silpa Bhirasri'', (*) et … je ne le savais pas !... (**)
(*) Silpa Bhirasi est le nom thaïlandais pris par Corrado Feroci (1892-1962) un italien qui fut le créateur et le directeur de l'Université des beaux-arts de Bangkok, entre autres choses.
C'est lui qui en 1949 créa et lança ces journées nationales d'expositions. Celles-ci permettent à chacun de montrer en public une ou plusieurs de ses œuvres.
Depuis maintenant plus de 60 ans le succès de ces journées nationales ne se dément pas, bien au contraire !....
(**) Je n'ai découvert cette précision qu'une fois chez moi, en cherchant sur internet des renseignements sur cette exposition. Ce qui signifie que là encore aucune indication et aucune explication n'étaient données sur place, pour permettre à un visiteur lambda de savoir ce qui lui était présenté. C'était comme si tout allait de soi.
Le centre d'art (CMU Art Center ou อาคารหอศิลปวัฒนธรรม มหาวิทยาลัยเชียงใหม่) présentait donc les travaux des élèves de la faculté des beaux arts de Chiang-Maï et en rez-de-chaussée ceux des étudiants en classe de master de la même faculté.
Il y en avait pour tous les goûts. Et sans avoir apprécié tout ce que j'ai vu, je suis loin d'avoir regretté ma visite, car … je suis retourné contempler ces travaux.
Trois œuvres d'élèves de la faculté des beaux arts de Chiang-Maï extraites de la 27ème exposition d'art contemporain des jeunes artistes de mai 2011.
A gauche : ''piège et leurre n°3'' (กับดักและกลลวง หมายเลข 3) de Mlle Chalisa Wongmongkon (นางสาวชาลิศา วงษ์มงคล), une lithographie de 50 x 70
Au centre : ''Rapide coup d'œil sur le passé'' (ได้แต่เหลียวมองอดีต) de M. Nattapat Ditsorn (นายณัฐภัทร ดิสสร), une huile de 180 x 110
A droite : ''L'attente pour survivre n° 2'' (เวลาที่ผ่านไปกับชีวิตที่เหลืออยู่ หมายเลข 2) de M. Weerapong Sansomporn (นายวีระพงศ์ แสนสมพร), une eau forte de 60 x 60.
Hélas je dois avouer que ces travaux n'étaient pas vraiment mis en valeur, tant à cause des mauvais éclairages que des reflets désagréables s'attachant à certains d'entre eux.
Par ailleurs la chaleur insoutenable ridiculisait au plus haut point les quelques ventilateurs qui n'étaient là que pour donner bonne conscience aux responsables des lieux.
Autrement écrit, les visiteurs étaient tout aussi mal traités que les élèves. Pourtant il m'avait semblé comprendre que la direction mettait tout en œuvre pour faire de ce centre un phare culturel où les élèves et le public devaient se rencontrer dans les meilleures conditions ?!.... Raté !...
Trois œuvres d'élèves de la faculté des beaux arts de Chiang-Maï extraites de la 27ème exposition d'art contemporain des jeunes artistes de mai 2011.
A gauche : ''Désagréable manifestation matérialiste n° 1'' (ความปราถนาแห่งวัตถุนิยม หมายเลข 1), de Mlle Waraporn Trirattanakup (นางสาววราภรณ์ ตรีรัตนคุปต์), une huile sur toile de 40 x 160
Au centre : ''Combinaison de peinture et de fibres n°8'' (จิตรกรรมวัสดุผสมสายใยแห่งชีวิต หมายเลข 8) de Mlle Keeta Isaran (างาวคีต์ตา อิสรั่น), un cousu-collé sur tissus de 150 x 180
A droite : ''Symbole national n° 4'' (ประเทศไทย หมายเลข 4), de Mlle Kanitta Pityapong (นางสาวขนิษฐา พิญญพงษ์), une réalisation en tissus de 130 x 160.
Si vous voulez voir les autres travaux :
Le manque d'argent serait la cause de tous les désagréments que je viens de décrire !....
C'est drôle, en France comme au Lanna les superstructures se plaignent toujours de ne pas avoir assez d'argent alors que des petites galeries font des miracles avec deux fois rien !...
L'argent empêcherait-il d'avoir des idées ?...
Car quand on n'a pas d'argent il faut avoir des idées pour y pallier.
En conclusion, Chiang-Maï est doté d'un super instrument où, soyons honnête, il se passe des ''choses'', n'y aurait-il pas dans la ville des sponsors qui seraient prêts à mettre la main au gousset pour que ce centre d'art soit ce qu'il devrait être ?...
A savoir un lieu plus accueillant, où les nouveaux talents puissent gratifier le Lanna d'une renommée aussi grande, voire plus brillante, que celle que leurs aînés lui donnèrent en d'autres temps.
Car ce qui reste du passé c'est … l'art et guère autre chose. Mais encore faut-il qu'il puisse se développer et que les encouragements du public l'accompagnent.
Bref !... Le centre d'art n'est pas une réussite architecturale, néanmoins il semble avoir tout pour permettre au Lanna et à ses artistes d'enrichir un patrimoine unique au monde et de lui donner une grande et belle notoriété bien au-delà de ses frontières, car les talents sont là. De jour en jour j'en suis de plus en plus persuadé.
Alors si la peinture vous agrée allez faire un tour au centre d'art, il en vaut la peine malgré toutes mes critiques qui ne sont là que pour faire avancer les choses et non pour le plaisir de jeter gratuitement l'anathème.
Cependant ne vous y aventurer pas sans en connaître la programmation dont voici le sésame : http://www.cmuartcenter.org/
(Attention c'est un sésame typiquement du Lanna alors … ça ne marche pas à tous les coups, mais parfois … ça marche !...)
Allez-y et … ''bonne visite''.
Réponse à la question du début :
Les années de la belle époque (1890-1914) se situent sous la troisième république (1870-1940).
Se succédèrent alors à la tête de la France : 1/ Sadi Carnot (1887-1894) 2/ Jean Casimir-Périer (1894-1895) 3/ Félix Faure (1895-1899) 4/ Emile Loubet (1899-1906) 5/ Armand Fallières (1906-1913) 6/ Raymond Poincaré (1913-1920)
Question repêchage :
Sauriez-vous reconnaître, sans regarder les noms, qui sont les personnages ci-dessous. Il y a 3 peintres et 2 présidents de la ''Belle époque''.
Vous ne reconnaissez pas les politiques ?... Cela ne m'étonne pas !...
Et maintenant, avec les noms, sauriez-vous dire qui est : Fallières - Gauguin – Loubet – Renoir – Toulouse-Lautrec ?...
(C'est tellement facile pour les peintres qu'il y a ''peut-être'' un piège.)
La deuxième réponse :
Il y avait un piège c'était Vincent Van Gogh par lui-même et non Paul Gauguin, Auguste Renoir par Claude Monet (1840-1926), Emile Loubet par Fernand Cormon (1845-1924), Armand Fallières par Alfred Roll (1846-1919) et Henri de Toulouse-Lautrec par lui même. (*)
(*) Une anecdote pour terminer.
Henri de Toulouse-Lautrec aimait à dire, non sans fierté ''Quand je bande je ressemble à une théière''. Hélas le versoir de la théière trempa dans quelques tasses malsaines. La syphilis et l'alcool mettront fin à ses jours à l'âge de 37 ans !...
Son père, avec lequel il s'était réconcilié, le veilla jusqu'à ses derniers instants. Et ce fut après avoir tué une mouche qui allait se poser sur le corps de son fils qu'il entendit pour la dernière fois le son de sa voix … ''Le con'' … le dernier mot de tendresse prononcé par Henri de Toulouse-Lautrec !....
Le plus grand nombre de ses œuvres, plus de mille, se trouve aujourd'hui au palais de la Berbie à Albi. Hélas toutes ses œuvres un tantinet coquines ou le ''con'' et son ''compagnon'' avaient la vedette n'y sont pas et … n'y seront jamais.
Car sa famille plus soucieuse de morale que de peintures donna ces joyaux en pâture aux flammes !....
Que de crimes impunis au nom de dieu et … de la morale !...
Vous avez du le comprendre …. J'aime bien l'œuvre de Toulouse-Lautrec et je souhaite sincèrement que d'aussi grands artistes, voire quelques ''génies'' ''sortent'' du centre d'art de l'université de Chiang-Maï.
(อาคารหอศิลปวัฒนธรรม มหาวิทยาลัยเชียงใหม่)
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