MerveilleuseChiang-Mai

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MIMUSOPS ELENGI L. ou PHIKOUN

MIMUSOPS ELENGI L.

 

Au Lanna: Phikoun (พิกุล) (*) à Lampang : Sagn dogn (ซางดง) et plus au nord : Kèo (แก้ว), dans le centre de la Thaïlande : Koun (กุน) dans le sud : Phikoun pa (พิกุลป่า) à Nakhon Si Thammarat Phikoun tuane  (พิกุลเถื่อน) mais aussi en d'autres endroits : Tane yogn (ตันหยง), Tane yogn kèo (ตันหยงแก้ว), Kèo kafè (แก้วกาแฟ) pour ne citer que ceux-là !...

 

 

(*) Le '''' s'écrit ''Ph'', et le ''l'' final se prononce ''n'' d'où la phonétique  ''Pikoune''.

 

 

   

 

 

Photo 1 : Un mimusops elengi s'élevant en face du bastion nord-ouest  ou Chaeng Hua Rin  (แจ่งหัวริน) (Chègn Houa Rine) des remparts de la ville de Chiang-Maï. (Berge extérieure de la douve rue Boonruangrit (ถนน บุญเรืองฤทธิ์).

 

Photo 2 : L'aire géographique d'où sont originaires les mimusops en général.

 

Photo 3 : Un mimusops elengi s'élevant sur la berge de la douve ouest, juste en face du Ram hôpital …rue Boonruangrit (ถนน บุญเรืองฤทธิ์) tout à côté du bastion nord-ouest ou Chaeng Hua Rin  (แจ่งหัวริน) (Chègn Houa Rine).

 

 

Le mimusops elengi L. est un arbre originaire d'Inde, du Sri Lanka, des îles Andaman et de la péninsule indochinoise c'est-à-dire Birmanie, Thaïlande, Laos, Cambodge, Vietnam, Malaisie mais aussi du sud de la Chine.

 

Cependant, d'après les synonymes qui vont suivre il serait aussi originaire d'Indonésie, c'est-à-dire de Java et de Timor, voire du nord de l'Australie ?!....

 

 

Du fait de cette aire géographique il est connu dans ces régions sous les noms de : Vakoula, Bakula, (*) Dhanva, (*) Késara, Gandhapushpa, Madhupushpa (Sanscrit) – Bakul (Bengali) - Maulser ou Maulsri (Hindi) – Magizham, Magadam ou Magouden (Tamoul) – Elanji, Elengi ou Ilanji (Malayalam) – Munamal ou Munamai (Cingalais) - Pogada (Telugu) et encore Magouden, Marons et Cavéqui (Inde) –

 

Man Tay Den (Annamite) – Kha Yay (Birman) – Tanjong (Malais) – Taujourg (Madourais – d'une île près de Java) - Phikoun (พิกุล) (Thaï).

 

 

(*) Il est cité par l'un ou l'autre nom dans trois chapitres du Ramayana.

 

 

 

Carl Von Linné en 1753, l'a baptisé ''Mimusops elengi''

 

D'autres botanistes, qui pour la plupart parcouraient alors ces régions, l'avait surnommé :

 

Bonga tanjong Laut. (1)

Imbricaria perroudii montrouz

Kaukenia elengi (L) Kuntze (1891) (2)

Kaukenia javensis (Burck) Kuntze (1891)

Kaukenia timorensis (Burck) Kuntze (1891)

Magnolia xerophila P.Parm.

Manilkara kauki Vahl. (3)

Manilkara parvifolia (R.Br) Dubard

Manilkara Rheede (4)

Métrosideros (5)

Mimusops elengi var. parvifolia (R.Br) H.J.Lam (1925)

Mimusops erythroxylon Llanos ex Villar (1880)

Mimusops kauki L (1753) (3)

Mimusops javensis Burck (1885)

Mimusops latericia Elmer (1915)

Mimusops lucida Poir. (1814)

Mimusops parviflora R.Br

Mimusops timorensis Burck

Phlebolithis Gaertn (6)

 

 

(1) Désignation formée à partir du nom malais ''tanjong''.

 

(2) Noms publiés dans ''Revisio Generum Platarum 2'' de Kuntze (1843-1907) le 5-11-1891.

 

(3) Lamarck et Poiret dans leur encyclopédie écrivent que Linné aurait confondu le Mimusops elengi et le Manilkara Kauki. Le Mimusops et le Manilkara sont deux genres qui chacun ont leurs espèces, et ces deux arbres, elengi et Kauki, malgré un certain nombre de points communs n'appartiennent pas au même genre !...

La confusion aurait pu s'arrêter là mais, Marcel Dubard (1873-1914) (*) pour mettre un peu d'ordre dans les classements a créé un Manilkara Kauki (L) Dubard qui a pour synonyme le … Mimusops Kauki L. !... par égard pour Linné ou pour désorienter un peu plus le néophyte que je suis ?...

 

En fait la famille des sapotacées à la quelle appartiennent nos deux genres pose nombre de difficultés aux botanistes, car reconnaître une espèce en fonction de sa fleur ou de son fruit n'est pas toujours aussi évident que cela en a l'air. Alors pour faire simple il a été décidé en juin 1981 que le genre mimusops se limiterait à l'Afrique et l'Asie, tandis que le genre Manilkara ne concernerait que les Amériques. Voilà qui devient plus claire non ?... en tout cas pour moi … oui !

 

(*) Les travaux de Marcel Dubard ont paru en 1915, quelques temps après sa mort, dans le 1er volume des annales du musée colonial de Marseille.

 

(4) Synonyme ou non synonyme ?... la question reste posée !...

 

(5) Concernant ''Métrosideros'' Georges Cuvier (1769-1832) dans son dictionnaire des sciences naturelles écrit … ''Cette dénomination a été employée par Rumph (1627-1702) pour désigner plusieurs arbres du Malabar dont quelques uns appartiennent aux mimusops de Linnaeus.''

La dénomination a été reprise par d'autres botanistes mais les plantes concernées n'ont plus rien à voir avec les … mimusops car ce sont des … metrosideros !...

 

(6) ''Phlebolithis'' serait synonyme du genre ''Mimusops'' et non de l'espèce ''Mimusops elengi'' mais en 2009 les botanistes en sont toujours au même point qu'en  1891 car ils écrivent à son sujet … genre incertain ?!...

Henri Baillon (1827-1895) déjà, dans son dictionnaire de botanique Tome 3 paru en 1891 écrivait : … ''Synonyme douteux'' !...

 

 

 

De tous ces noms, pour la plupart très proches les uns des autres, c'est celui de Linné qui s'est imposé : ''Mimusops elengi''. Un nom qu'il convient d'analyser pour mieux connaître quelques unes des particularités de l'individu qui le porte.

 

   

 

 

Photo 1 & 3 : Des fleurs de mimusops elengi.  La fleur vue de face a un diamètre mesurant, grosso modo, entre 1 et 1,5 cm.

En y mettant un peu du sien cette fleur ressemblerait à une … tête de singe … c'était du moins l'avis des botanistes d'antan !… Mais lisez plutôt ce qui suit pour savoir d'où vient le nom de l'arbre où elle fleurit !...

 

Photo 2 : Une fleur de mimusops elengi. Ce document est paru dans l'histoire des plantes Tome 11 de Henri Baillon (Hachette 1867-1895) 

 

 

MIMUSOPS :

 

Mimusops se compose de deux mot, mimus et ops qui tous les deux puisent leurs racines du côté d'Athènes.

 

Mimus, d'origine latine, viendrait du grec mimo - mimos (μιμω - μιμος) dont la signification définirait tout à la fois un imitateur, un acteur, un bouffon, un mime et que sais-je encore ; c'est-à-dire … une ''bête'' de scène.

 

Ops () quant à lui, est un mot grec dont la définition se rapporterait au visage, à la face, voire à l'aspect.

 

La juxtaposition de ces deux mots aurait pour conséquence de mettre en évidence, un jeu dramatique au moyen du visage. Or dans un tel cas de … ''figure'' la grimace est reine et qui, mieux qu'un singe, sait faire des grimaces ?...   

 

Linné ou l'un de ses collaborateurs qui ne devait pas manquer d'imagination, aurait trouvé qu'une fleur de mimusops elengi ressemblait à une tête de singe ; (*) et cela d'autant plus qu'en pressant la fleur dans une certaine position entre le pouce et l'index la ''gueule'' du simien s'ouvre et se referme au gré de la fantaisie du manipulateur ou … marionnettiste !...

 

Cette explication est l'une des meilleures que j'ai pu trouver. Maintenant si vous en avez une autre n'hésitez pas à la donner.

 

 

(*) Cette fleur, comme le montre les photos, possède 4 paires de lobes accessoires qui forment une espèce de cône (museau ?) au milieu de la fleur.

L'anthère qui sort du sommet de ce volume serait alors comme une petite langue. Autrement écrit, non seulement cette ''gueule'' de singe miniature fait des grimace mais … tire aussi la langue.

 

 

 

ELENGI

  

Le mot elengi est un mot de la langue malayalam (*) qui se parlait, et se parle encore, sur la côte de Malabar. Il servait à désigner cet arbre. Parmi les différentes orthographes … Elanji, Elengi, Ilanji … et vraisemblablement quelques autres, c'est la seconde qui a été choisie.

 

 

(*) Le malayalam ou malayālam, malayī (മലയാളം) est une des 22 langues officielles du sous-continent indien. Il est plus particulièrement parlé dans le sud du pays, l'état du Kérala ; un état situé sur la côte sud-ouest de l'Inde plus connue sous le nom de … côte de Malabar.

Les Portugais y débarquèrent en 1498 et eurent la surprise d'y découvrir une communauté Chrétienne indienne parlant le Malayalam.

Le malayalam est aussi officiel, entre autres, à Pondichéry l'un des anciens comptoirs français datant de 1674 et se trouvant lui, sur la côte sud-est de l'Inde.

 

 

 

LINN est la norme abréviative de Carl Von Linné (1707-1778) un médecin suédois passionné de botanique. Sa passion va le conduire à entreprendre une classification des êtres naturels dont les plantes.

 

Sa classification basée sur le nombre d'étamines ne lui survivra pas. Mais sa nomenclature binominale est toujours en vigueur. Elle consiste à donner deux noms à tout nouvel individu.

 

Le premier nom est un nom générique, commun à plusieurs espèces (mimusops) c'est le nom de la famille ou du genre, et le second un nom spécifique, qui différencie de ses pairs ou cousins l'individu concerné (elengi).

 

     

 

 

Les botanistes qui ont contribué à la formation familiale des sapotacées.

 

De gauche à droite : Bernard de Jussieu (1699-1777) – Antoine-Laurent de Jussieu (1748-1836) – Stephan Ladislaus Endlicher (1804-1849) – Jean-Baptiste Louis Pierre (1833-1905).

 

 

Les sapotacées (sapotaceae)

 

Le mimusops elengi appartient à la famille des sapotacées (sapotaceae) dont les bases furent posées par Bernard de Jussieu (1699-1777). Son neveu Antoine-Laurent de Jussieu (1748-1836) mettra bon ordre aux critères d'appartenance à cette famille et lui donnera le nom de ''Sapotilliers''.

 

L'autrichien Stephan Endlicher (1804-1849) ''inventera'' le nom de sapotacées ou sapotaceae et classera les quelques 3000 espèces en 24 genres.

 

Le Français Jean-Baptiste Louis Pierre (1833-1905), pour des raisons économiques et industrielles (*) revisitera cette famille de fonds en  comble. Aujourd'hui à la suite de ses travaux les sapotacées rassemblent au moyen de 53 ou 57 genres selon les classifications quelques 800 espèces.

 

Enfin, comme je l'ai déjà écrit un peu plus haut, dans un souci de clarification les plantes du genre manilkara créé en 1763 par le Français d'origine Ecossaise Michel Adanson (1727-1806) sont exclusivement américaines, alors que celles du genre mimusops créé par le Suédois Carl Von Linné en 1753 sont africaines ou asiatiques.

 

Bien évidemment lorsqu'un arbre du genre manilkara est planté en Asie il reste du genre manilkara !... Mais les botanistes auront bien du fil à retordre dans les années à venir concernant leurs rejetons !...

 

 

(*) Il s'agissait, entre autres choses, de trouver des laticifères articulés, c'est-à-dire des latex pour enrober les câbles télégraphiques sous-marins en Indochine. Colonisation obligeait !...

 

 

C'est une famille de plantes dicotylédones (*) et gamopétales (**) constituée d'arbres ou d'arbustes poussant dans des zones tropicales et dont certaines espèces produisent un suc laiteux … du latex.

 

 

 

(*) La graine des plantes dicotylédones donne naissance à deux feuilles primordiales et leurs nervures sont ramifiées.

 

(**) Les fleurs d'une plante gamopétale ont leurs pétales soudés entre eux. Ce qui signifie que leur corolle est d'une seule pièce.

 

 

   

 

 

Nombre de mimusops elengi Lin ombragent la promenade de la douve de la ville de Chiang-Mai et l'entrée de certains édifices comme les hôtels.

 

Photo 1 : Quelques mimusops elengi du côté nord de la douve ouest, là où s'élève le bastion Chaeng Hua Rin  (แจ่งหัวริน) (Chègn Houa Rine).

 

Photo 2 : Le basion Chaeng Khatam (แจงขะตำ) marquant la jonction entre la douve est et sud. Un mimusops elengi est en gros plan, en haut et à droite de la photo. C'est l'un des mimusops elengi d'une longue rangée sur la berge sud !...

 

Photo 3 : Des mimusops elengi bordant l'un des accès à l'entrée de l'hôtel Empress de Chiang-Maï. Ils sont plus jeunes que les précédents.

 

 

 

Le mimusops elengi Lin  est un arbre qui peut atteindre entre 30 et 40 mètres de haut. Son tronc avoisinerait alors un diamètre d'un mètre.

 

Dans un rapport il était précisé qu'un mimusops elengi Lin avait atteint 34 mètres en 20 ans, que son diamètre était alors de 50 cm ce qui correspondait à un accroissement de celui-ci de 2,5 cm par an. (J'ai vérifié, le calcul est bon)

 

C'est un arbre ornemental et d'ombrage alors presque partout sous les tropiques ses lieux de prédilections sont les jardins les bords de route, de mer ou … les bords de douve comme à Chiang-Maï.

 

     

 

Son écorce est épaisse et sombre. Elle a tendance à se fissurer profondément et parfois à se desquamer en fines écailles.

L'intérieur de celle-ci est fibreux et libère un latex peu abondant aqueux ou blanc-gluant.

 

Au Ghana, en Afrique, l'écorce bien qu'ayant une faible teneur en tannin est utilisée pour durcir et teindre les cordages.

 

 

Son bois serait un bois de luxe, difficile à travailler car extrêmement dur, en particulier au sciage.

 

Pour ces raisons il est utilisé dans la construction lourde, ponts, construction navale, (*) poutres, pavés en bois mais aussi huisseries, portes, parquets, instruments de musique, mobiliers.

 

En Afrique il sert à faire des mortiers, grandes coupes où les femmes pilent les grains et autres végétaux.

 

Il est aussi utilisé en bois de placage et le contre-plaqué, dont il entre dans la composition, serait de très bonne qualité.

    

 

(*) Ce bois résiste aux termites de bois sec et aux tarets marins (Mollusques appelés aussi vers marins).

 

 

   

 

 

Les feuilles du mimusops elengi Lin sont des feuilles alternes, souvent oblongues et coriaces, d'un beau vert foncé et persistantes. L'arbre (sempervirent) porte des feuilles vertes toute l'année.

 

Ces feuilles forment des spirales plus ou moins fournies tout en bout de branche. Leur largeur varie entre 2 et 6 cm et leur longueur entre 7 et 15 cm. Leur pétiole quant à lui fait entre 1 à 3,5 cm.

 

Le limbe de la feuille oscille entre une forme ovale à elliptique ou oblong à elliptique. Son extrémité se termine en général par une pointe (acuminée) et souvent ses bords ondulent ou se recourbent, mais cela reste aléatoire car d'un arbre à l'autre, et sur un même arbre, la forme des feuilles varie quelque peu. Voir les photos.

 

   

 

Les fleurs du mimusops elengi Lin naissent à l'aisselle des feuilles en formant des fascicules d'au moins six fleurs. Elles seraient le plus souvent hermaphrodites.

 

Leur calice se constitue de 8 sépales ou prend corps une corolle gamopétale à 16 divisions oblongues et lancéolées.

 

De la gorge ou du tube que forme la base de la corolle s'élèvent 8 étamines courtes, libres et fertiles se terminant par une anthère à deux cavités longitudinales. (La langue du singe).

 

A l'intérieur de la corolle, 8 staminodes pétaloïdes viennent former un genre de cône velu. (Le museau ou la gueule du singe)

 

Les fleurs sont de couleur blanche et très odorante y compris lorsqu'elles sont sèches. Du fait de cette longévité odorante elles entrent dans la confection de colliers qui servent à parfumer l'intérieur des armoires à linge.

 

   

 

Le fruit du mimusops elengi Lin porte le nom d'elengi mais aussi de coing de Chine (*) ou encore prune de Malabar.

 

C'est un petit fruit charnu comestible, sans vraiment de goût particulier, un peu âcre et pâteux, de forme ovoïde d'environ 2 ou 3 cm de long. Il est de couleur orangée quand il est mûr et sa peau lisse est parfois recouverte de quelques poils ou d'un léger duvet.

 

Il y a à l'intérieur du fruit une grosse graine, parfois deux.

 

 

 

(*) Le coing de Chine est un nom qui est attribué à plusieurs fruits.

 

A la Réunion le fruit du pommier d'accot ou Mimusops coriacea porte le nom de pomme jacot ou pomme d'accot mais aussi de … coing de Chine.

 

En Chine il existe un arbre, le cognassier de Chine, ou pseudocydonia sinensis, dont la particularité est d'être un genre unique comptant une seule et unique espèce. Cet arbre ''unique en son genre'',  c'est le cas de le dire, fructifie des … coings dit qui sont des … coings de Chine.

 

Enfin, le plaqueminier ou ''Diospyros kaki'' originaire de Chine lui aussi donne des kakis que certains appellent des … Coings de Chine.

 

Bien évidemment ces trois fruits, et peut-être d'autres, n'ont rien à voir entre eux.

 

Il en va de même avec la prune de malabar donnée aussi comme fruit du Jambosier ou Eugenia jambos L. !...

 

Rien n'est simple en botanique c'est pourquoi il vaut mieux toujours appeler un chat un chat et non d'un autre nom, cela évite de faire des erreurs !...

 

 

   

 

Petite pharmacopée du mimusops elengi Lin :

 

La médecine Ayurvédique qui remonte à la nuit des temps et guérit au moyen des plantes s'est largement emparée de l'arbre et de ses produits.

 

L'écorce, les fleurs, les fruits et les graines seraient astringentes, vermifuges, toniques et fébrifuges.

 

L'écorce :

Les décoctions d'écorces seraient utilisées pour laver les plaies, lutter contre les diarrhées, les angines et les écoulements muqueux de la vessie et de l'urètre.

 

En association avec l'écorce du tamarinier elle serait, ou elles seraient, à la base d'une lotion contre les maladies de peau.

 

Plongée dans de l'eau l'écorce du mimusops elengi Lin se recouvre d'une substance visqueuse ou ''mucilage''.

 

Les feuilles :

Les feuilles seraient un excellent remède contre les maux de dents, les plaies et les conjonctivites. Fumées, elles guériraient les infections du nez et de la bouche.

 

Les fleurs :

Les extraits de fleurs sont utilisés contre les maladies cardiaques, et pour les femmes dans les cas de leucorrhée, et de ménorragie. Les extraits agissent aussi comme antidiurétique dans les cas de polyurie (*) et seraient une excellente antitoxine.

 

Lorsque les fleurs séchées entrent dans la composition de tabac à priser elles seraient efficaces pour lutter et soulager différents maux comme les fortes fièvres, les céphalées et les douleurs se manifestant dans différentes parties du corps, telles que le cou, les épaules et tutti quanti !...

 

Les indiens feraient un thé à base de fleurs dont l'odeur serait très agréable et les qualités médicinales, fébrifuges.

 

Les fleurs fraîches contiennent une huile utilisée en parfumerie.

 

(*) Sécrétion d'urine anormalement importante.


   

 

 

                     L'arbre ou le mimusops elengi … sa fleur et … ses fruits !...

 

 

Les fruits :

La mastication de fruits verts fortifierait les gencives ; utilisés dans des gargarismes ils seraient efficaces pour soigner la sprue, une diarrhée graisseuse et abondante.

 

Les fruits mûrs faciliteraient les mictions brulantes.

Un breuvage fabriqué au moyen de fruits mûrs écrasés et mélangés avec de l'eau, soulagerait les patientes accouchant très douloureusement.

 

Les graines :

Les graines pilées sont un excellent remède contre les constipations tenaces.

L'huile qu'elles contiennent sert en cuisine et comme combustible d'éclairage.

 

 

 

 

Un dernier regard sur le mimusops elengi !... sur la photo de droite le premier arbre de la file semble avoir perdu ses feuilles au profit de ses fruits !...

 

 

 

Vous avez peut-être remarqué que j'étais très bavard, mais si je vous disais qu'il y a encore beaucoup à dire sur cet arbre me croiriez- vous ?...

 

Non ?... alors allez donc faire un tour sur le site ci-dessous, c'est … très technique. Mais il en faut pour tous les goûts non ?...

 

http://database.prota.org/PROTAhtml/Mimusops%20elengi_Fr.htm

 



06/01/2012
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