PETIT JOUEUR DE FLÛTE (LE)
PETIT JOUEUR DE FLÛTE (LE)
CHIANG-MAI et son patrimoine culturel musical :
Les batteurs du ''Klong èo'' (กลองแอว) du Wat Nam Cham (วัดน้ำจำ) de San Kamphaeng participant à une fête du Wat Chet lin qui a lieu tous les 10 avril dans le cadre de la grande célébration … de Songkran. (Photos 2013)
Photo 1 : Le klong èo (กลองแอว) ou klong tuengnong (กลองตึ่งโนง) c'est-à-dire ''le grand ou long tambour'' du Wat Nam Cham.
Ce type de klong avoisine les 3 ou 4 mètres ; autrefois il faisait office dans les temples de tambour d'alarme. Aujourd'hui il est utilisé lors de cérémonies, en particulier des défilés et processions. C'est aussi un instrument qui annonce les grands événements.
Photo 2 : Un jeune musicien quelque peu dissipé lors de la cérémonie, mais frappant son gong à bon escient. Alors !... qui n'a pas fait de même à son âge ?...
Photo 3 : Les collègues avec qui il chahutait, mais qui maitrisaient à la perfection leur ''pichawa'' (ปี่ชวา) pour celui de gauche et ''pimon'' (ปี่มอญ) pour celui de droite. (Attention : les noms varient selon les joueurs et les villages mais ce sont toujours des ''pi-s'' (ปี่) c'est-à-dire – au départ - une flûte.)
L'anecdote qui va suivre remonte maintenant à trois ou quatre ans ; nous sommes actuellement en Juillet 2014 …le temps passe vite !...
A cette époque, lorsque le soir tombait, j'allais prendre mes repas dans l'un des petits restaurants, ouverts à tous vents, qui se pressent à la queue leu leu du côté de la porte Chang-Phuak, hors les murs.
Les plats que servent ces gargotes, à défaut d'être gastronomiques, invitent à la convivialité et se mangent en toute simplicité ; parfois non sans difficultés, surtout quand il faut découper un poulet au moyen d'une fourchette et … d'une cuillère car … à la cour de Bangkok, comme dans le dernier des estaminets de Chiang-Mai le couteau n'a pas droit de cité.
En ce qui me concerne, outre le côté exotique de la cuisine, c'est l'ambiance de ces lieux qui me fascine. C'est pourquoi, lorsque j'y vais, je suis comme un spectateur qui vient assister à une séance de spectacle dit … ''vivant'' … pour parler comme les gens de la profession.
Les clients, comme les serveurs et les quémandeurs sont autant de sources de curiosité et d'amusement ; surtout les derniers car c'est de l'un d'eux que je vais vous parler.
Ces gens qui passent solliciter votre générosité sont légions, surtout en haute saison, c'est-à-dire lorsque le tourisme bat son plein. Car en basse saison, l'absence de touriste a pour conséquence de restreindre leur nombre. La loi des vases communicants doit aussi s'appliquer à ce type d'activité ?!...
Un soir, j'avais compté jusqu'à … trente cinq de ces vendeurs à la sauvette, dont certains, soit dit en passant, n'avaient rien à vendre puisque leur activité ne consistait qu'à tendre la main ; ce devait être en haute saison. Bref, ce soir là j'avais été sollicité, environ, toutes les deux ou trois minutes pendant mon repas ?!... pas mal non ?...
Ce petit monde de passage, hormis les mendiants, propose … des billets de loterie, des colliers de fleurs, des gâteaux, ou de la barbe à papa sous cellophane, des petits jouets en plastic, des CD et parfois … quelques notes de musique !...
Si les vendeurs de billets de loterie ou de colliers de fleurs sont nombreux, par contre les joueurs de musique le sont moins. En tout cas je n'en ai connu que deux, un aveugle soufflant … à l'aveugle et sans trop s'époumoner dans un harmonica, et qui manifestement ne savait pas en jouer, et un joueur d'un instrument à vent dont j'ignore encore le nom ...... de l'instrument !...
C'est de ce dernier dont je vais vous parler.
CHIANG-MAI et son patrimoine culturel musical :
le ''Klong Sabad-chaï'' (กลองสะบัดชัย):
Le klong sabad-chaï était autrefois le tambour à ''secouer'' ou à battre pour la victoire et le triomphe. Les ''secoueurs'' ou ''batteurs'' avaient la charge de redonner du cœur au combat aux soldats, de leur remonter le moral pour acquérir la victoire. Aujourd'hui il est de tous les défilés pour rehausser le prestige des gens d'une communauté, en général un village.
Photo 1 : Derrière ce ''klong sabad-chaï'' une petite communauté de Mérim (สมาคมนครพิงค์) participant à la tamboun (fête) du 24 avril 2009 au Wat Santitham (วัดสันติธรรม) de Chiang-Maï hors-les-murs Nord-Ouest.
Photo 2 : Une autre communauté (ชุมชนแขวงศรีวิชัย) participant à la même tamboun.
Photo 3 : Une école derrière son klong sabad-chaï dont le batteur, visiblement, n'a plus le cœur d'encourager les troupes. Photo extraite du défilé du 25 mai 2014 concernant les festivités d'Inthakhin, cérémonies en hommage du pilier de la ville.
Ce musicien était alors âgé d'une douzaine d'années, et allait de table en table semer à la cantonade les mêmes notes.
Le plus sérieusement du monde il se plantait devant une table et très appliqué il jouait à chaque fois le même petit air. Alors tels des oiseaux s'échappant d'une cage quelques notes s'envolaient les unes après les autres sans trop se bousculer et sans vraiment attirer l'attention des dîneurs concernés.
Car souvent pendant son ''interprétation'', ses auditeurs continuaient à manger comme s'ils n'entendaient rien et lorsque la dernière note avait pris son envol, dans le meilleur des cas l'un des convives sortait son porte-monnaie ou fouillait dans l'une de ses poches pour lui remettre une petite pièce.
A la moindre rétribution le jeune garçon rejouait son morceau comme pour remercier son donateur, et, quand il jugeait qu'il était inutile d'attendre un retour sonnant et trébuchant de la part d'un des dîneurs, il se rendait à la table voisine, l'air aussi digne qu'à son arrivée, et là, réitérait son numéro.
Son entrée dans les restaurants était toujours très discrète, et très souvent c'était le son de son instrument qui m'indiquait sa présence. Longtemps il évita ma table, sans doute parce que je devais, en tant qu'étranger, l'intimidé.
Notre relation, si on peut appeler ce qui va suivre une relation, ne commença qu'à la suite d'un rapide échange de sourires.
Ce soir là, je venais de régler mon addition et j'allais pour quitter le restaurant quand ce jeune adolescent, tenant serré contre lui son instrument, fit son entrée.
De ce fait nous nous sommes retrouvés face à face, nos regards se sont alors croisés et, aussi décontenancé l'un que l'autre nous nous sommes souris. L'un a cédé le passage à l'autre, j'ai oublié lequel de nous deux, puis chacun a poursuivi son chemin.
A la suite de cette rencontre inopinée, quelques jours plus tard, alors que je dînais dans l'un des restaurants de l'endroit, une mélodie, qui était loin de m'être inconnue, se fit entendre derrière mon dos. C'était la rengaine du musicien en culotte courte.
Par correction et sympathie je me suis retourné et, feignant la surprise je lui ai souri puis, très poliment je l'ai écouté avec la plus grande attention. Quand il eut terminé de jouer j'ai sorti ma bourse et je lui ai donné dix bahts.
Ses yeux se sont alors illuminés et, pour me remercier il a rejoué son morceau avec le même sérieux. Ensuite il est allé à la table voisine et moi, j'ai continué mon repas.
Au fur et à mesure des jours, et surtout des semaines, le rite s'installa, un rite tout simple.
Lorsque le petit joueur de flûte était de passage dans l'un ou l'autre des restaurants où j'étais, il venait à ma table et me jouait son air habituel. C'était toujours le même, hormis les quelques déficiences d'interprétation. De mon côté je lui remettais systématiquement les dix baths que j'avais mis dans la pochette de ma chemise, avant de quitter mon domicile et, la ritournelle reprenait pour me remercier. C'était d'ailleurs le même rite pour tout le monde.
Comme nos rencontres dépendaient des aléas de la vie, souvent les dix bahts restaient au fond de ma pochette.
Le temps faisant, et pour l'encourager, en plus de ces dix bahts traditionnels, à deux reprises, j'ai été amené à lui manifester ma sympathie par le biais d'un petit cadeau ''accompagnant'' les dix bahts. Mais un petit cadeau soufflé par les circonstances, et non mûri de longue date.
De ce fait je pensais avoir un statut particulier d'auditeur. Jusqu'au jour où … il me fallu déchanter et … d'une drôle de manière.
Mais parlons tout d'abord des … ''petits cadeaux'' dont le premier fut deux photos.
CHIANG-MAI et son patrimoine culturel musical :
Deux autres instruments à percussions :
Un Khong mon (ฆ้องมอญ) et un ranat (ระนาด)
Photo 1 : Un grand Khong mon (ฆ้องมอญใหญ่) ou khong mon yaï.
Un grand gong (ฆ้อง) se compose de 16 à 18, voire 19 petits gongs (มอญ) dont la taille en fait un grand (ใหญ่). Cet instrument en bois sculpté à la forme d'un fer à cheval en position verticale. Il a sur son côté gauche, par rapport à l'artiste, un musicien céleste, mi-homme, mi-oiseau (en Asie du Sud-est), dont le nom est : Kinnara (กินนร) (Kinnone au Laos) le féminin est Kinnari (กินรี).
Lorsque les gongs sont de petite taille c'est un petit khong mon (ฆ้องมอญเล็ก) ou khong mon lek.
Photo 2 : L'ensemble musical auquel appartiennent les instruments présentés en photo 1 et 3.
Photo 3 : Un instrument à lamelles en bois faisant partie des ranat-s (ระนาด) mais dont la forme rappelle celle du Khong mon (ฆ้องมอญ).
Nota bene : Ces photos se rapportent à la cérémonie du 12 juin 2013, jour de la pose des deux chofas (*) surplombant le toit du bâtiment abritant le pilier de la ville (Inthakhin).
(*) Le chofa est l'éperon faîtier qui se situe en haut des pignons des bâtisses religieuses. Il symbolise un ''karinthip'', c'est-à-dire tout à la fois un éléphant céleste et un oiseau mythique.
Un soir, alors que je dînais à la Moukata de Chang Phuak, j'avais sur moi mon appareil photo. Souvent il m'arrive de sillonner les rues de Chiang-Mai avec cet instrument en bandoulière, car il y a toujours, quelque part, des scènes à mémoriser … pour un farang en recherche d'exotisme !...
Alors ce soir là, d'un bout à l'autre de sa prestation musicale, le gamin ne cessa de fixer mon appareil photographique. J'ignore encore les raisons de cette fascination mais, tout d'un coup, l'idée ''d'immortaliser'' la prestation de cet instrumentiste hors du commun me vint à l'esprit ; d'autant que ce gamin venant faire la manche était une forme d'exotisme propre à Chiang-Mai et qu'un jour ou l'autre cette photo pouvait illustrer l'une de mes chroniques.
Faisant fi de ma réserve habituelle et tout en lui remettant le prix de sa prestation je lui demandai au moyen de deux ou trois paroles accompagnées de quelques signes s'il accepterait d'être photographier.
Sa réponse ne se fit pas attendre. Il hocha la tête très positivement, tout en arborant un large sourire. Il semblait donc plutôt satisfait de ma proposition. Alors je lui demandai de faire semblant de jouer et j'enregistrai une petite série de photos.
Les Thaïlandais adorent se faire photographier ou se prendre eux-mêmes en photo. Il ne dérogeait pas à la règle.
Le Smartphone doit être pour les thaïlandais un véritable bonheur. Pourtant ce sont des gens très superstitieux mais pas autant que les vieilles femmes de Dali, au Yunnan, en Chine du Sud.
Ces dernières refusent systématiquement qu'on les photographies ou qu'on prenne le moindre cliché de leurs petits enfants ; car toutes sont persuadées qu'une photo a le pouvoir d'emprisonner l'âme de la personne photographiée ?!....
C'était loin d'être le cas de mon jeune musicien. Tout donnait à penser que j'aurai pu prolonger la séance à loisir mais, après quelques clichés de circonstances, je le remerciai et lui, aux anges, après avoir empoché sa petite pièce de dix bahts s'en alla jouer sa ritournelle à la table d'à côté.
Quelques jours plus tard, alors que j'avais oublié ces photos, en classant mes tirages de la semaine, je retrouvai ceux du jeune musicien. Je ne suis pas un très grand photographe mais je n'avais pas à rougir du résultat ; et c'est en les visionnant que l'idée de les tirer et de les lui offrir me traversa l'esprit.
Dans cette intention, durant quelques soirs, avant de quitter ma demeure et en plus des dix bahts, je rajoutais dans la pochette de ma chemise les deux photos sous cellophane que je lui destinais.
Comme nos routes étaient loin de se croiser régulièrement je n'ai pu les lui donner qu'une dizaine de jours plus tard. Ce fut, là encore, à la ''Moukata'' de la porte Chang Phuak.
Ce soir là, dès mon entrée, le jeune musicien jouait déjà tout au fond de la salle. Comme à mon habitude, pour profiter de l'air frais du dehors, je m'installai face à la route et en bordure du trottoir, donc à l'autre extrémité de la salle.
Au fur et à mesure de mon repas la sempiternelle ritournelle sauta d'une table à l'autre pour terminer sa ronde à ma table, la dernière de l'itinéraire de l'artiste.
A la fin de son numéro et après avoir empoché ses dix bahts, je lui tendis la pochette en plastique contenant les deux photos. Il fut d'abord étonné d'avoir à recevoir quelque chose de ma part. Puis découvrant que c'étaient des photos dont il était le sujet, les commissures de ses lèvres remontèrent jusqu'aux lobes de ses oreilles, et son visage s'illumina. Il me remercia avec affabilité et quitta le restaurant d'un pas lent en s'admirant tant et plus et … sans aucune retenue. D'évidence il était fier d'être ce qu'il était … sur les photos. Son plaisir se rajouta au mien.
Les jours passèrent, mais après cet épisode des photos, à chaque fois qu'il venait jouer auprès de moi j'avais droit à un sourire avant son jeu. Il en fut ainsi durant quelques semaines, ou plus exactement jusqu'à l'épisode du bâton glacé !...
Un moine du Wat Lam Chang (วัดล่ามช้าง) de Chiang-Mai intra-muros Nord-est enseignant le Khim (ขิม), un autre instrument à percussions, à ses élèves. La musique traditionnelle est enseignée aux jeunes comme aux anciens dans de nombreux temples.
Le khim est un instrument à cordes frappées au moyen de deux marteaux (baguettes). Il s'agit d'une caisse trapézoïdale sur la quelle sont tendus une quinzaine de chœurs de triples cordes (42 cordes au minimum) en acier, laiton ou aluminium.
Cet instrument de la famille des cithares vient de Chine où il porte le nom de ''Qin'', un nom très voisin de … khim.
Le soir du bâton glacé je quittais l'un des petits restaurants où j'avais coutume de dîner, tandis que lui y faisait son entrée.
Avais-je dîné plus tôt que d'habitude ou bien arrivait-il plus tard qu'à l'accoutumé, je n'en sais rien. Toujours est-il que ce soir là notre rencontre se résuma à un échange de courtes salutations, ponctuées d'un bref petit rictus de sympathie et … qu'il ne distillerait pas ses notes auprès de ma table.
Tout à côté du restaurant en question il y a un petit magasin ''Lotus'', une espèce de superette où je vais de temps en temps, après dîner, faire quelques courses et acheter un bâton glacé, histoire de terminer mon repas sur une petite douceur, car ces petites ''shopes'' n'ont pas à leur menu des desserts qui soient en mesure d'être considérés comme tels … tout du moins à mon avis !....
Comme je venais de croiser le jeune musicien, et que j'allais peut-être le rencontrer à nouveau, ce soir là j'achetai deux bâtons glacés et préparai, à tout hasard, une pièce de 10 bahts pour la lui donner avec la glace.
Le hasard a voulu que nous nous recroisions. Alors je lui remis ce que j'avais préparé à son intention ; d'emblée et tout sourire, il accepta le tout en me remerciant. Puis sans nous attarder outre mesure, chacun reprit son chemin, lui vers les petits restaurants de plein air en direction de la porte Chang Phuak et moi vers mon habitat qui est à l'opposé de cette porte.
Après l'intermède de ce bâton glacé, tout recommença comme par le passé. Lui venait me jouer son petit air, et moi, pour le remercier, je lui remettais dix bahts ; tout cela avec force sourire, du moins jusqu'à notre dernière rencontre !....
Une dernière rencontre qui fut tout aussi brutale qu'inattendue et qui me laissa comme un arrière goût d'amertume.
Ce soir là, je n'avais pas prévu d'aller dîner porte Chang-Phuak. De ce fait je n'avais pas préparé mes dix bahts, et, comble de malchance je n'avais pas la moindre pièce sur moi, ce qui est plutôt rare.
Alors lorsque le jeune garçon se présenta devant moi, tout sourire, prenant un air aussi désolé qu'embarrassé, je lui expliquai que je n'avais pas sur moi les dix bahts traditionnels.
Compte tenu de mes petits présents passés je m'attendais à l'entendre me dire ''maï pen laï'' c'est-à-dire ''ce n'est pas grave'', et à le voir porter son instrument à ses lèvres, comme si de rien n'était. Or ce fut un autre spectacle auquel j'eus droit.
Dès qu'il comprit qu'il n'aurait pas ses dix bahts, son sourire vola en éclat et son visage se referma. Il me regarda d'un œil noir, dignement fit demi-tour sans me saluer, et alla jouer à la table voisine.
Sa réaction me laissa comme … deux ronds de flan !....
Je ne saurai dire ce qui s'est passé dans sa tête, ou quelle maladresse j'ai pu commettre, en tout cas, dans l'instant présent seuls les dix bahts comptaient pour lui !...
Après ce départ quelque peu cavalier, je ne l'ai plus jamais revu ; pourtant il m'arrive encore de fréquenter la Moukata Chang-Phuak ?!....
Autre pays, autres mœurs diront certains mais quel que soit le pays le désir d'argent vous fait perdre le sourire, voire nombre d'amis.
Photo 1 : Les instruments modernes ont aussi droit de cité ; de nombreuses écoles ont leur fanfare.
Photo 2 : ''L'avaleur'' n'attend pas le nombre des années. C'est, à ne pas douter, un futur musicien. Il a le geste et la concentration nécessaires. (Fête Inthakhin de 2010)
Photo 3 : Deux joueurs de ?.... de ?.... ''Pi ….. ?...
Reportez-vous à la photo 3 si votre mémoire vous joue des tours !... Mais, si c'est le cas, je ne vous félicite pas. (Fête Inthakhin de 2010)
Juillet 2014 Jean de la Mainate
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