MerveilleuseChiang-Mai

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WAT CHEDI LUANG VORAVIHARN 1/3 - วัดเจดีย์หลวงวรวิหาร

  

  WAT CHEDI LUANG VORAVIHARN - วัดเจดีย์หลวงวรวิหาร

 

                        (Le temple du grand et majestueux chédi.)

 

                     Le Wat est ouvert de 5 heures à 22 heures 30

                        Téléphone : 053.814.119 & 089.9999.380

 

-      Première partie -

 

Le côté sud

 

    

 

 

Photo 1 : Situation du Wat Chédi Luang dans Chiang-Mai intra-muros.

Photo 2 : Le chédi du Wat Chédi Luang Voraviharn face Nord & sud (2010)

Photo 3 : Le supérieur du Wat Chédi Luang en Juin 2013, Phra Rajachétiyajan (พระราชเจติยาจารย์)

 

 

Adresse : Le Wat Chedi Luang Voraviharn possède cinq entrées dont quatre sont accessibles au public.

(Le Wat Chedi Luang Voraviharn s'écrit aussi Chedi Luang Varaviharn.)

 

1/ Entrée Est (Entrée principale) : 103, rue Phra Pok Klao

2/ Entrée Nord : rue Rachadamnoen

3/ Entrée Ouest : rue Cha Ban

4/ Entrée Sud : rue Ratchamankha

 

Intérêt : ♥♥♥♥♥

 

Le Wat Chedi Luang Voraviharn est l'un des trois Wats les plus importants de Chiang-Maï. Ne pas lui rendre visite c'est comme aller visiter Paris en faisant l'impasse sur la tour Eiffel.

 

L'une des particularités du Wat Chedi Luang Voraviharn est d'être l'un des neuf temples qui constituait le mandala de la ville de Chiang-Maï, c'est-à-dire son espace sacré au XVe siècle. Il en était le centre.

 

Il était alors comme le mont Méru du royaume du Lanna, c'est-à-dire le centre du monde.

 

 

      

 

 

Photo 1 : Le Chédi Luang faces Nord et Ouest (Photo d'avant 1980)

Photo 2 : Le Chédi Luang faces Nord et Ouest (Photo 2013)

Photo 3 : Plan du Wat Chédi Luang (Le détail des places se fera au fur et à mesure de la visite.)

Photo 4 : la façade (est) et entrée principale du grand Viharn du Wat Chédi Luang (Photo 2013)

 

 

 

Après le Wat Chiang man, c'est aussi l'un des Chédis les plus anciens de Chiang-Mai. Son édification a commencé avec le décès du roi Kilanā (Kilanāraja) (*) plus connu sous le nom de ''Phra Chao Ku Na'' (1339-1355-1385) (พระเจ้ากือนา) (1).

 

Au décès de ce roi, vers 1385 son fils, le roi Lakkhapuragama plus connu sous le nom de ''Phra Chao Sen Muang Ma'' ( ?/1385/1400-1401) (พระเจ้าแสนเมืองมา) (2) procéda à son incinération. Puis pour donner un abri aux cendres de son père, il fit construire un pavillon royal … un ''raja Kuta'' ou ''Ku'' (Kou) ; c'est-à-dire une construction en forme de Chedi, qui prendra le nom de ''Ku luang'', ce qui pourrait se traduire par : ''sanctuaire grand et majestueux''.

 

 

D'après la légende que rapporte le ''Phongsavadan Yonok'' deux commerçants de Chiang-Maï de retour de Pagan,  se seraient abrités sous un figuier pour y passer la nuit. Vers minuit, ils auraient eu la surprise d'être interpellé par l'esprit qui habitait ce banian.

 

Cet esprit, qui n'était autre que celui du roi ''Kuna'', leur expliqua alors qu'à cause de son penchant pour la chasse aux éléphants il n'avait pas été accepté au ''devaloka'', c'est-à-dire l'un des nombreux … ''paradis'' du monde bouddhique.

 

Pour que l'interdit soit levé et que le roi puisse renaître, son fils, le roi ''Chao Sen Muang Ma'' devait lui donner la moitié de ses mérites et construire un Chedi qui se voit de loin.

 

En bon sujet les deux commerçants rapportèrent au roi leur vision ; et le roi, ''Chao Sen Muang Ma'', en fils dévoué se conforma aux demandes de son père. Il fit construire le Chedi !.... en fait … le ''Ku''. (3)

 

La légende ne le dit pas, mais il est certain qu'aujourd'hui ''Kuna'' doit  se trouver au ''devaloka'' à moins qu'il se soit réincarné sur terre ?!....

 

 

Toujours est-il que ''Chao Sen Muang Ma'', au centre de la ville, fit creuser un caveau pour y déposer les cendres de son père. Puis, il fit couler le tronc d'un banian en argent de sa hauteur. Ce tronc, qui n'était autre qu'une copie de l'arbre de la Bodhi, (4) fut garni de branches et de feuilles en or et, placé dans l'excavation avec deux images de Bouddha à ses côtés, l'une en or et l'autre en argent.

 

Ensuite, pour protéger ces œuvres, il fit construire tout autour d'elles un mur et entreprendre des travaux pour chapeauter l'ensemble en prenant pour modèle architectural celui d'un Chédi.

 

 

Les différents récits donnent à penser que ces travaux commencèrent vers 1400 à plus ou moins 15 ans ; et qu'au décès de ''Chao Sen Muang Ma'' après une dizaine d'années, le Chedi n'était pas encore terminé !...

 

Alors la reine douairière ''Phra Nang Chao Tiloka Chuta Ratcha Thewi'' (พระนางเจ้าติโลกจุฑาราชเทวี) prit le relais de son défunt fils.

Comme elle s'était retirée dans un petit village au Sud-ouest de Chiang-Maï, à Ban Suan Rae (บ้านสวนแหร่), elle fit percer dans le rempart Sud une porte pour accéder directement au chantier du ''Ku Luang''. Cette porte prit naturellement le nom de ''Suan Rae'' qui avec le temps deviendra la porte Suan Prung (ประตูสวนปรุง).  (5)

 

 

Quand les travaux du ''Ku Luang'' furent achevés une flèche trouva place à son sommet. Hélas … une cinquantaine d'années plus tard, à peine, le ''Ku Luang'', d'après les textes, aurait été dans un état d'abandon ?!...

 

Tout à côté du ''Ku Luang'' s'élevait ou a été érigé un Wat, le Wat Choti Karam Viharn (วัดโชติการามวิหาร) c'est-à-dire le Wat de la radieuse béatitude ou de la brillante félicité.

 

 

 

(1) ''Ku Na'', le fils du roi Phayu (พระเจ้าผายู ou พระญาผายู) et de la reine Chitra Thewi (พระนางจิตราเทวี), fut d'abord appelé ''Phan Tu'' puis ''Vesabhu'' et enfin ''Tu-Ma'' ou ''Kü-na'' ce qui signifierait ''million de rizières''.

 

Concernant les dates qui se rapportent à ce roi les chroniques ne sont pas d'accord entre elles. Ainsi la ''Jinakālamālī'' dit qu'il mourut à l'âge de 46 ans après 30ans de règne, alors le ''Phongsavadan Yonok'' écrit qu'il mourut à 61 ans et après 21 ans de règne ?!...  Ce qui fait quand même une petite différence !... Mais ce n'est pas le roi ''Kuna'' qui s'en plaindra !... par contre l'auteur de cette chronique… oui !...

 

 (2) Le nom de ''Sen Muang Ma'' serait une contraction de la phrase suivante : ''Des princes de cent mille (ou de beaucoup de) (Sen) – principautés (muang) - sont venus (venir = ma) chargés de cadeaux à la naissance de l'enfant. Ce qui signifierait que le père du nouveau né, C'est-à-dire ''Kü-Na'' aurait été un dévot bouddhiste très respecté et très honoré.

 

''Kü-Na'' fut à l'origine de nombreux temple dont le Wat Suan Dok (ex Wat Puppharama) pour lequel il donna son jardin de fleurs (Suan-dok). Il installa dans ce Wat le Thera Sumana, qui fut de ce fait le premier supérieur du Wat Suan Dok..

 

(3) Un Chédi renferme de saintes reliques alors qu'un ''Ku'' contient les cendres de tout un chacun. Mais avec le temps les deux mots ont fini par devenir synonymes, encore que le mot Ku, qui vient du pali soit plus spécifique au Lanna qu'au Siam !...

 

(4) L'arbre de la Bodhi est le figuier sous lequel Le Boddhisattva Siddharta trouva l'éveil et devint le Bouddha ''historique''.

 

(5) C'est à ''Phra Chao Tiloka Chuta Ratcha Thewi'' (นางติโลกจุฑาราชเทวี), l'épouse du roi ''Kü-Na'' à qui serait due la porte Suan Prung, dont le nom est une déformation qui se conforma à un usage, ou qui dès son origine reçut le nom de sa véritable fonction ?!...

 

La porte s'appela tout d'abord ''Porte Suan Rae'' (ประตูสวนแหร่ ou ประตูสวนแห่) puis ''Porte Sen Phung'' (ปะตูแสนพุง ou ปุง) et enfin ''Porte Suan Prung.

Le mot ''Rae'' (แหร่ ou แห่) est un vieux mot Yuon transcrit avec des lettres Siamoises d'où une orthographe fluctuante. ''Rae'' signifiait : cortège, défilé, convoi. Ce qui laisserait supposer que dans le village du même nom arrivaient dans un parc, des cortèges … funèbres ?... dans un but de crémation ?... et que la porte a été crée autant pour que la reine se rende au Ku Luang veiller aux bons déroulements des travaux, que pour laisser passer les convois funèbres se dirigeant vers ce lieu de crémation.

 

Actuellement il existe à environ 1 km de cette porte, et en ligne droite, un parc  destiné aux crémations qui porte le nom de ''susuan'' (สุสาน ห้วยยง) était-ce là que se trouvait le village du parc (ou jardin où arrivaient) les convois ?!...

Au fils du temps le nom de la porte a changé mais … pas la signification. Jugez plutôt !...

 

Le mot … ''Phung ou Pung'' servait à désigner un ventre, mais aussi une caisse ou une boîte en bambou qui par extension désigna aussi un cercueil.

A l'origine tous les défunts étaient ''sortis'' de la ville par la porte Chiang-Maï, ce qui n'était pas du goût de tous. De ce fait ce ''rôle'' fut dévolu à la porte Suan Rae qui, avec la gouaille populaire, devint ''Sen Pung'' c'est-à-dire la porte d'où sortaient … cent mille boîtes ou … beaucoup de boîtes. Au fils du temps le mot Suan se substitua à ''Sen'', un juste retour des choses non ?... et Phung ou Pung se transforma en ''Phrung''.

 

A l'heure actuelle j'ai souvent vu des convois mortuaires emprunter cette porte, mais jamais de convois empruntant les autres portes, pour se diriger vers un lieu de crémation ?!...  

 

 

    

 

 

Photo 1 : La porte Suan Phrung un jour de fête en 2009.

Photo 2 : Le convoi funèbre du Luang Pho Uasapa Asapho (หลวงพ่อ อุอะสะภะ อาสะโภ) supérieur du Wat Saï Moon Myanmar (วัดทรายมูล พม่า) (A rites birmans) venant de la porte Suan Phrung le 10 mars 2013.

Photo 3 : Le ''Prasat Soph'' (ปราสาทศพ) du Luang Pho Uasapa Asapho en proie aux flammes dans le parc … ''susuan'' (สุสาน ห้วยยง) situé à un ou deux kilomètres de la porte ''Suan Phrung'', le 10 mars 2013.

 

 

Lorsque le roi Bilakarāja ou Tilokarāja (1409-1441/2-1487) (พระเจ้าติโลกราช) prit le pouvoir en déposant son père, durant une dizaine d'années environ, il va remettre de l'ordre dans le royaume.

 

Son grand-père (Phra Chao Sen Muang Ma) et son père (Phra Chao Sam Fang Kaen) accédèrent au trône à l'âge de 13 ans. Autant dire que certains hauts dignitaires durent profiter de la situation ?!... sans oublier les princes alentours qui très ''jaloux'' de leur indépendance vis-à-vis de Chiang-Maï, devaient n'en faire … qu'à leur tête et oublier leurs devoirs de vassaux !...

 

Quand il prit le pouvoir Tilokarāja avait … trente quatre ans. Ce n'était plus un gamin, mais un homme autoritaire et ambitieux qui allait porter le Lanna (1) au sommet de sa gloire. Son rêve n'était-il pas d'être l'égal de l'empereur Indien Ashoka ?!...

 

Pour mener à bien son entreprise, et compte tenu des croyances de l'époque, il va réaménager l'espace sacré, c'est-à-dire le mandala de la ville de Chiang-Maï. Un mandala censé conférer une gloire et une puissance sans précédent à la ville.

 

Autour de la cité, et à l'emplacement de chacune des huit directions cardinales un espace sacré, particulièrement auspicieux, est créé. Il s'agit de huit Wats ou monastères qui vont rayonner à partir d'un axe qui sera le nouveau centre de la ville ; le nouveau mont Méru.

 

De ce fait le centre de Chiang-Maï ne sera plus le Chedi Sadü Muang, mais un Chedi à nul autre pareil ; un Chedi qui sera le nouveau nombril de Chiang-Maï et … du Lanna (1) ; un chédi qui sera à l'image de la grandeur et de la puissance de Tilokarāja le nouveau Chakravartin (2) de l'Asie du Sud-est … rien de moins.

 

Lorsque Tilokarāja informa ses conseillers de son projet de ''Mahā Cetiya'', son ministre Sihakhot (สีหโคต) (3), plus connu sous le nom de ''Mun Dam Phra Khot'' (เจ้าหมื่นด้ำพราโคต), se proposa de prendre en main les travaux. Le roi accepta et le lieu choisi pour l'édification de ce Chedi hors pair fut celui où, précisément, s'élevait le ''Ku Luang'' !...

 

Le ''Ku Luang'' n'était plus en très bon état. Il s'était écroulé à plusieurs reprises. Néanmoins il servit de base pour l'édification du Chédi Luang, et le matériau utilisé sera la latérite, plus résistante aux affres du temps et … aux secousses sismiques.

 

Après treize ans de labeur un chédi de 82 mètres de haut et de 54 mètres de base, contenant plus de 28.000 reliques du bouddha ( ?...) sans parler des objets précieux, s'élèvera près du Wat Chotikaram. (4)

 

En 1468, ( ?...) le jour de l'inauguration le Phra keo ou Bouddha d'émeraude (5), sera placé dans la niche Est du Chédi Luang. Il y restera quatre vingt cinq ans de 1468 à 1553 avant de prendre la route de Luang-Prabang, et bien des années plus tard celle de Bangkok.

 

Lors de la construction du Chédi Luang de nombreux miracles se seraient produits, dont des tremblements de terre (sic).

 

Quelques années plus tard, en 1545, l'un d'entre eux, un peu moins miraculeux, mit à mal le prestigieux Chédi, puisqu'il le décapitera sur une trentaine de mètres.

 

Le royaume du Lanna, cette année là, est à l'image de son Chédi … sans tête, c'est-à-dire … sans roi !...

 

Le déclin commencé avec le roi Lao ''Ket Chettara'' (1497-1526-1543) précipite le Lanna da ns les bras des Birmans qui en 1567 prendront possession du royaume.

 

Pendant leurs deux cent ans d'occupation ils emporteront nombre d'objets en or et en argent. (6) Le Chédi Luang n'échappera pas à la razzia. Dépossédé de ses ors il perdra de sa superbe et de son éclat  et les siècles qui suivront terniront encore un peu plus son image !...

 

Pour redonner vie à cet illustre témoin du passé, l'UNESCO et le gouvernement Japonais vont financer les travaux de rénovation qui se tiendront du 4 juin 1990 au 30 décembre 1992. Les beaux arts de Thaïlande sont de la partie ; manque de vigilance ou volonté déterminée de leur part ?... toujours est-il qu'en certains endroits l'art Siamois a remplacé l'art du Lanna ?!... et le Chédi s'est … ''Thaïcifié'' au grand dam des puristes et des nostalgiques du … Lanna !...

 

En 1996, à l'occasion du 700ème anniversaire de Chiang-Maï, un Bouddha en jade noir a été installé dans la niche Est. Il a pour nom Phra Bouddha Chalerm Siri Rat (พระพุทธเฉลิมสิริราช) mais ''Phra Yok'' le diminutif de ''Phra Keo Yok Chiang-Maï'' (พระแก้วหยกเชียงใหม่), autre nom de ce Bouddha, a eu la faveur du peuple qui préfère la concision aux expressions à … rallonges. 

 

 

(1) Sous Tilokarāja le terme de Lanna n'existait encore pas. Il y avait alors un suzerain qui régnait à Chiang-Maï, la ville principale du Bingarattha (Royaume près de la Mè Ping), et un grand vassal à la tête de Chiang-Raï la ville historique et le royaume historique du Yonarattha (Royaume du Yonok ou royaume des Yûon-s).

 

(2) Le Chakravartin est un roi ''universel'' c'est-à-dire le roi des rois. Ce n'est pas par hasard si Tilokarāja, au cours de son règne demanda à être appelé ''Phra'' Chao et non plus Chao. Ce Phra Chao était alors un titre qui n'était associé qu'aux images de Bouddha !... Se considéra-t-il comme l'égal du bouddha ?...

 

(3) Sihakhot était un ami d'enfance de Tilokarāja. Il se rendit au Sri Lanka, en compagnie d'un vénérable et avant l'avènement de Tilokarāja, pour retrouver la pureté du bouddhisme enseigné par l'école Cingalaise et étudier la magie, la médecine, l'astrologie et … l'architecture selon les védas.

Dès son retour à Chiang-Maï Tilokarāja en fit l'un de ses ministres préférés.

 

Siha-Khot pourrait –peut-être- se traduire par le lion Khot ou le Khot venant de l'île du lion ?!... c'est-à-dire du Sri Lanka ?!... Si un lecteur peut m'en dire plus !...

 

(4) Les dimensions du Chédi et les dates qui le concernent sont à prendre avec précaution. Exemple avec la chronique intitulée ''Jinakālamālī''

Concernant les dimensions du Chédi :

Alors que la brasse servant au calcul de sa hauteur correspondrait à : 1,82 mètre  celle utilisée pour le calcul de sa base équivaudrait à : 1,54 mètre. (Soit … 28 centimètres de différence !...)

Concernant les dates :

Ce serait en 1481 (et non 1468 – soit … 13 ans de différence !...) qu'aurait été mis en place le Bouddha d'émeraude dans la niche Est du Chédi Luang ?!...  

Une relique venant du Sri Lanka, apportée par ''Dhamma Gambhira'', fut aussi installée à l'inférieur du ''Rajakuta''. 

 

(5) Le Phra Kéo ou Bouddha d'émeraude était celui-là même qui se trouve actuellement au Wat Phra Kéo de Bangkok. Il avait été alors rapporté de Lampang où il était depuis une trentaine d'année au Wat Phra Kaeo Don Tao (วัดพระแก่วดอนเต่า).

 

(6) Etonnamment je n'ai encore rien lu de précis au sujet du pillage de Chiang-Maï par les Birmans, mais je fais confiance à ces derniers pour l'avoir fait, car pourquoi auraient-ils épargné Chiang-Maï alors que par ailleurs (Ayutthaya par exemple) ils se sont donnés à cœur joie à des actes jugés peu glorieux … aujourd'hui … mais de pratique courante, de part et d'autre, à l'époque  ?!....

La raison du plus fort justifiait TOUT !...

 

Vers 1400 le roi ''Sen Muang Ma '' couvre l'édifice de 240.000 feuilles d'or. Sous Tilokarāja le chédi est couvert de la base au sommet de plaques de cuivre sur lesquelles ont été appliquées des feuilles d'or. Il y a de nombreuses statues en or et en argent … Où sont passées toutes ces richesses ?...

 

 

      

 

 

Photo 1 : le diagramme ou ''mandala'' (espace sacrée) de Chiang-Maï sous Mengraï (XIIIe siècle).

Photo 2 : Une scène ''grandeur nature'' du roi Tilokarāja et de son ministre le moine Sihakhot (สีหโคต) ou ''Chao Mun Dam Phra Khot'' (เจ้าหมื่นด้ำพราโคต) en séance de travail. (Réalisation du Musée du Wat Sadü Muang Inthakhin).

Photo 3 : Carte du royaume de Tilokarāja réalisée à partir de données du livre ''Lan Na in Chinese Historiography''.

Photo 4 : le diagramme ou ''mandala'' (espace sacrée) de Chiang-Maï sous Tilokarāja (XIIIe siècle).  

 

 

 

La visite des lieux :

 

La visite qui suit est à faire à partir de l'entrée principale et en tournant autour du Chédi, comme pour pratiquer une circumbulation de bon augure, c'est-à-dire avec l'épaule droite du côté du Chédi. Ainsi vous honorerez le Chédi et ce sens de visite est en plus logique par rapport aux centres d'intérêt rencontrés.

 

Le Wat Chedi Luang Voraviharn résulte de la réunion de trois Wats, le Wat Choti Karam Viharn (วัดโชติการามวิหาร), le Wat Ho Tham (วัดหอธรรม) et le Wat Sukmin, (วัดสุขมินท์), qui aujourd'hui ont tous disparu.

 

   

 

 

Photo 1 : Plan du Wat du chédi Luang situant les sites qui suivent (Les 3 yang-Na, malgré leur distance ont été regroupés sous le numéro 3.)

Photo 2 : Vue du Wat à partir de l'entrée principale (Est), au fond, le grand Viharn.

Photo 3 : Le Phra Shing Nugn (un) (พระสิงห์1) de l'entrée. Pour en savoir plus sur la numérotation de ce type de Bouddha, demandez les explications à la vendeuse qui en vend, juste à gauche de l'entrée.

 

 

1.- Le Bouddha de l'entrée principale :

 

Dès l'entrée le visiteur est accueilli par une image du Bouddha. Il s'agit d'un Bouddha de style Lanna dans la neuvième attitude, la victoire sur Māra (Māravijaya) (ปางมารวิชัย) ; l'image caractéristique de l'éveil.

L'image porte le nom de Phra Shing Nugn (un) (พระสิงห์1).

 

Lors des fêtes Inthakhin il est remplacé par l'image de ''Phra Fon Saen Ha'' (พระฝนแสนห่า) qui se trouve dans un sanctuaire du Wat d'à côté, le Wat Chang Team. La particularité de ce Bouddha serait d'attirer la pluie.

 

Les honorer en leur déposant des offrandes c'est acquérir des mérites.

 

 

2.-  Le Viharn Inthakhin : (Tout de suite à gauche en entrant.)

 

A l'intérieur de ce sanctuaire, qui fut installé en 1800, (*) se trouve le pilier de la ville ou ''Sao Muang'', un don du dieu Indra, qui remonte à la nuit des temps, du temps des Luas. Ce ''Sao Inthakhin'' est censé apporter la richesse et la prospérité à la ville de Chiang-Maï, à la condition que ses habitants l'honorent et vivent selon les préceptes bouddhiques.

 

Le Viharn est de forme cubique avec une porte sur chacune de ses faces. Elles sont fermées à longueur d'année et ne sont ouvertes qu'à l'occasion des fêtes … ''Inthakhin''. Cette manifestation à dates mobiles a lieu en mai/juin et dure une semaine. C'est la position de la lune qui détermine le début des fêtes.

 

A l'intérieur du Viharn il y a le fameux pilier que personne aujourd'hui ne peut se vanter d'avoir vu, car il est là depuis 1800 et est recouvert d'une construction en briques, surmontée d'un Bouddha.

 

Quatre images de bon augure protègent l'ensemble, à l'Est un éléphant, au Nord un Lion royal, au Sud un Reusi (L'ascète Suthep) et à l'Ouest un tigre.

 

 

(*) Le Viharn Inthakhin, avant 1800, était installé dans l'aire du Wat Inthakhin Sadü Muang, pas très loin de la place des trois rois. Il fut déplace à la demande du roi Kawila qui alors sortait Chiang-Maï de ses ruines et allait lui donner une nouvelle jeunesse. L'entrée de ce viharn est interdite à la gent féminine.

 

 

 

3.- Les Yang-Na ou diptérocarpus alatus Lin.

 

Le Yang-Na est un arbre endémique au Lanna, il est considéré comme étant de bon augure donc … portant bonheur.

 

Dans l'aire du Wat ils sont au nombre de trois. Tous ont été plantés à la demande du roi Chao Kawila (1742-1815) (เจ้ากาวิละ) en 1800. Leur âge est donc de 213 ans en 2013 !...

 

Le 1er d'entre eux s'élève donc près du sanctuaire Inthakhin.

 

 

4.- Le Kumphan Sud.

 

Les ''Kumphans'' (กุมพันธ์ ou กุมภัณฑ์) (Kambhandas – Kusmmandas) sont des êtres surnaturels, des demi-dieux au service du roi Virulhaka ou Virulha le gardien du Sud.

 

Ce serait quatre kumphans qui auraient transportés depuis le ciel le Sao Muang ou Indakhila … d'Indra à Chiang-Maï ou, plus exactement au sein de la ville sur laquelle s'est élevée Chiang-Maï !....

 

A Chiang-Maï nombre de Khumphans ont été ''créés'' en briques et en stuc par la main de l'homme. Le temps a mis fin à leur existence.

 

Le Kumphan Sud et son sanctuaire ont été élevés en 1800 à la demande du roi Phra Chao Kawila.

  

C'est donc l'un des gardiens d'Indakhila, le poteau protecteur de la ville.

 

Une légende raconte qu'un jour Bouddha s'arrêta au Wat Jôtikaram et qu'il suspendit à une branche du Yang-Na son bol à aumônes. Alors survint un génie que Bouddha arrêta d'un geste de son bras.

En souvenir de l'événement il fut construit une statue d'un Kumphan représentant le génie, ce serait la présente image, et une image de Bouddha qui se trouve encore aujourd'hui dans le temple. Mais nous y reviendront.

 

       

 

 

Photo 1 : Le sanctuaire du ''Sao Inthakhin'' (Le pilier de la ville – face Nord). Depuis mars 2013 il est en travaux. Mais son aspect final ne devrait pas beaucoup changer.

Photo 2 : Le diptérocarpus alatus Lin ou Yang-Na. C'est le plus magnifique des trois. C'est lui qui supporte ou soutient la ville ?!...

Photo 3 : Le sanctuaire du Kumphan Sud.

Photo 4 : Le Kumphan Sud. (Les deux Kumphans, celui du Sud et du Nord) se ressemblent mais des détails de … décorations corporelles les différencient.     

 

 

 

5.- Le petit Chédi du Sud :

 

D'après les informations données aux touristes ce Chédi serait aussi ancien que le Chedi Luang, ce qui signifierait que ce serait le Chédi du Wat Ho Tham ou du Wat Sukmin, car comme je l'ai signalé précédemment le monastère actuel est issu de la réunion de 3 Wats, le troisième étant le Wat Choti Karam.

 

Ce Chédi mesurerait 6,95 mètres à sa base et atteindrait la hauteur de 15,88 mètres. Sa dernière restauration date de 1993 et semble avoir fait table rase des signes caractéristiques du passé.   

 

Les Kutis parallèles au grand Viharn.

 

Ils n'ont d'intérêt que si vous voulez acheter la nouvelle amulette 2012 ''Phra Krign Inthakhin du Lak Luang de bon augure'' (พระกริ่งอินทขีลหลักเมืองมหามงคลเชียงใหม่) créée en 2012, vraisemblablement pour financer les travaux de remise en état du Viharn du ''Sao Inthakhin''.   (Elle n'est pas très belle !... mais ce n'est que mon avis.)

 

6.- La tour de la cloche : Ho Rakhagn (หอระฆัง)

 

Cette cloche (Rakhagn) rythme la vie du Wat.

Elle a été restaurée courant 1993. A regarder en passant, sans plus.

 

    

 

 

Photo 1 : Le petit Chédi Sud.

Photo 2 : La tour de la Cloche.

Photo 3 : La niche Est du Chedi Luang, niche où reposa le bouddha d'émeraude et ou repose aujourd'hui une copie en jade noir ''Phra Yok''.

 

 

Le Chedi Luang face Est.

 

Tout autour du Chédi à une hauteur de dix brasses des statues d'éléphants furent construites. Une dans chaque angle et six par face ce qui en faisait en tout … vingt huit. Sur la face Est, il n'en reste plus une.

 

A l'origine, à la base de cette face, il y aurait eu aussi huit éléphants harnachés d'ors et montés par trois hommes en habit de combat. Ces huit génies protecteurs portaient les noms de : 1/.- Maghabangvan (เมฆบังวัน), 2/.- Khomphonsen (ข่มพลแสน), 3/.- Dapsendam (ดาบแสนด้าม), 4/.- Hoksenkham (หอกแสนคำ) (*), 5/.- Kongsenleng (ก๋องแสนแหล้ง), 6/.- Namaisenkieng (หน้าไม้แสนเกียง) (*), 7/.- Senkhuenkhan (แสนเขื่อนก๊าน), 8/.- Faisentao (ไฟแสนเต๋า). (**)

 

Aujourd'hui ces éléphants et de nombreux autres animaux mythiques n'existent plus. Et c'est une erreur que de donner le nom de ces éléphants au six ''rescapés'' qui sont à mi-hauteur, et pour la plupart du côté sud du Chédi.

 

 

Dans la niche de cette face fut installé en 1468 le Bouddha d'émeraude, Phra Kaew Marokot (พระแก้วมรกต) celui-là même qui trône actuellement à Bangkok. Il y restera jusqu'en 1553, soit pendant … 85 ans !....  

 

Aujourd'hui, depuis le 20 avril 1995 à l'occasion du 700ème anniversaire de Chiang-Maï, c'est Phra Bouddha Chalerm Si Rat (พระพุทธเฉลิมสิริราช) ou ''Phra Yok'' le diminutif de ''Phra Keo Yok Chiang-Maï'' (พระแก้วหยกเชียงใหม่) qui trône dans la niche, une réplique en jade noir du bouddha d'émeraude.

 

 

(*) Les blogs thaïlandais nomment l'éléphant n° 4 หอกแสนลำ, c'est-à-dire Hok Sen Lam, et le n° 6 หน้าไม้แสนเปียง ce qui se traduit par Na Mai Sen Pieng ?!...

 

(**) Ces éléphants étaient comme des ''machines de guerre'' impitoyables, et aux pouvoirs surnaturels extraordinaires. Des formules magiques avaient été mises dans la tête de chacun d'eux et chacun d'entre eux gardait une direction cardinale.

L'auteur de cette … ''mise en œuvre magique'' n'était autre que le moine, ami et ministre du roi Tilokarāja, le théra Mun Dam Phra Khot (หมี่นด่ำพร้าโคต). Ce qui signifie que l'animisme, la magie et le bouddhisme ne faisaient qu'un, au Lanna comme dans les royaumes bouddhiques voisins et … chez les musulmans (*) du sud de la Chine (Yunnan), les ''Phāsis'' pour qui la magie et l'animisme étaient aussi une pratique courante  ?!...

 

(*) Tiré de la chronique de Chiang-Mai : … ''Borommaracha (Roi du Sud ou d'Ayutthaya) avait loué un 'Phāsi (musulman du Yunnan) appelé Thipphalong à aller envouter Tilokarāja et à enterrer des drogues à toutes les portes de la ville. (Chiang-Mai) – Le plan fut déjoué.

 

Les pouvoirs magiques des éléphants :

 

Au Nord-est : 1/.- Maghabangvan détenait le pouvoir de masquer la vue aux envahisseurs en changeant le jour en nuit au moyen d'énormes et monstrueux nuages.

Au Nord : 2/.- Khomphonsen détenait le pouvoir de mettre en déroute plus de 100.000 soldats en leur faisant perdre connaissance.

Au Nord-ouest : 3/.- Dapsendam détenait le pouvoir de mettre en déroute plus de 100.000 hommes armés d'épées.

A l'Ouest : 4/.- Hoksenkham détenait le pouvoir de mettre en déroute plus de 100.000 hommes armés de hallebardes.

Au Sud-ouest : 5/.- Kongsenleng détenait le pouvoir de mettre en déroute plus de 100.000 hommes armés de fusils.

Au Sud : 6/.- Namaisenkieng détenait le pouvoir de mettre en déroute plus de 100.000 hommes armés d'arbalètes.

Au Sud-est : 7/.- Senkhuenkhan détenait le pouvoir de mettre en déroute plus de 100.000 hommes à dos d'éléphant.

A l'Est : 8/.- Faisentao détenait le pouvoir de mettre en déroute plus de 100.000 hommes en bivouac.

 

                   

 

Ces images d'éléphants constituaient bien, non pas … une ''force de frappe'' mais une … ''force de dissuasion'' … magique dont la mise en route ne se faisait pas en appuyant sur un bouton, mais par le biais d'une cérémonie d'offrandes du genre de celle rendue aujourd'hui, chaque année, au poteau de la ville, le ''Sao Muang Indakhila'' ou ''Indrakhin'' pour lui demander richesse et prospérité.

 

De la même manière, pour libérer leur puissance de … ''mise en déroute'', d'un ennemi lambda, chaque éléphant devait recevoir un certain type d'offrandes, et non pas celles destinées à l'un de ses voisins.

 

Dans les chroniques de l'époque il est beaucoup question d'espions et d'envoutements. James Bond 007 avait de sérieux prédécesseurs.

Aujourd'hui nous dirions que cette … ''mise en œuvre magique'' relevait beaucoup plus de la … psychologique que de la … magie !... car elle inquiétait les ennemis du Lanna ce qui était en fait … le but recherché !...        

 

 

                 

 

 

Photo 1 : Plan du Wat du chédi Luang situant les sites qui suivent.

Photo 2 : Le Yang-na numéro 2 avec sa fleur de Pitaya.

 

 

Le 2ème Yang-Na ou diptérocarpus alatus Lin. 3

 

L'allée sur votre gauche conduit à la rue Ratchamanka. C'est l'entrée ou la sortie Sud. Au long de ce chemin, à une vingtaine de mètres  sur la droite s'élève le deuxième Yang-Na. Il est très mal en point.

 

En août 2013 j'ai observé tout au faîte de l'arbre les fleurs jaunes d'un … pitaya ou fruit du dragon ou encore Hylocereus undatus (Haworth)  Britton & Rose 1918.    

 

7.- Les Kutis parallèles à la face Sud du Chédi Luang.

 

Ces kutis ne se visitent pas, mais il n'est pas interdit d'y entrer. Ce sont comme des salles d'audiences privées où un ''Phra'' reçoit des fidèles qui demandent à le rencontrer. Ne pas entrer lorsqu'un moine est en rencontre avec des fidèles … cela va de soi.

 

Au long de ces kutis il y a quelques sanctuaires ouverts sur l'extérieur dont le … tape à l'œil … est caractéristique de la nature des gens d'ici. Mais certains pavillons méritent un ''petit'' coup d'œil.

 

     

 

 

Photo 1 : Un premier sanctuaire avec une image de ''Phra Thanchai'' (พระทันใจ).

Photo 2 : L'autel élevé à l'intérieur de la première salle ''d'audience''.

Photo 3 : Un dernier sanctuaire avec une image de l'arrhant Sivali (พระสีวลี) ou Simbali (*) l'un des 80 disciples du Bouddha. Il apporterait le succès et le bonheur.

(*) Le mot Simbali est aussi le nom du 2ème enfer de Yama.

 

 

Le Chédi Luang et sa face Sud :

 

Contrairement à la face Est quelques éléphants ont résisté aux outrages du temps. Ils sont au nombre de cinq en prenant en compte l'éléphant d'angle. Ils étaient à l'origine de style Cingalais (Sri Lanka).

 

                                    

 

(Photos de 2010)

 

Le 3ème Yang-Na ou diptérocarpus alatus Lin. 3

 

8.- Le Chédi oriental honorant les Arrhants (*) du Wat Chédi Luang.

… ou le Chédi Buraphachan (เจดีย์ บูรพาจารย์)

 

Il est aussi appelé le Chédi Chan Kusalo, nom du supérieur qui fut à la tête du Wat de 1992 à 2008. (Le 7ème sur la liste en encadré qui suit.)  

 

Ce Chédi est la dernière des constructions venue enrichir le patrimoine immobilier du Wat Chédi Luang puisqu'elle a été bâtie entre 2010 et 2011.

 

C'est un Chédi qui rend hommage aux sommités religieuses (**) qui depuis 1928 ont attaché leurs pas à la vie du Wat Chédi Luang. Chacun d'eux a son image (statuette) dans une niche.

 

 

(*) L'arrhant est un bouddhiste qui aurait atteint l'éveil mais sans être omniscient comme le bouddha. Toutes différences gardées ce serait ce qu'on appelle dans le monde chrétien un saint.

(**) Les ''bienheureux'' sont actuellement, en 2013, onze dont les sept premiers par ordre chronologique sont : 1/.- Phra Ubali khunu pama chan (1928-1931) (พระอุบาลีคุณูปมาจารย์ (จันทร์ สิริจนฺโท) 2/.- Phra Achan Man Phurithatto (1932-1932) (พระครูวินัยธรมั่น ou หลวงปู่มั่น ภูริทตฺโต) 3/.- Phra Khru Naphisi Phisankun (1933-1933) (พระครูนพีสีพิศาลคุณ ou ทอง โฆษิโต) 4/.- Phra Phutthisophon (1934-1959) (พระพุทธิโศภน ou แหวว ธมฺมทินฺโน) 5/.- Phra Yanadilok  (2007-2010) (พระญาณดิลก ou พิมพ์ ธมฺมธโร) 6/.- Phra Thammudilok (1960-1991) (พระธรรมดิลก ou ขันธ์ ขันติโก) 7/.- Phra Buddha Pojjana Varaporn (1992-2008) (พระพุทธพจนวราภรณ์ ou หลวงปู่จันทร์ กุสโล)

 

 

 

    

 

(Photos 1 & 3 nov.2012 – photo 3 nov.2013)

 

9.- L'Etang du Wat Chédi Luang :

 

Dans la plupart, voire dans tous, les Wats il existait, pour de multiples raisons, un étang plus ou moins grand. Celui du Chédi Luang n'a pas disparu mais il mériterait quelqueS soinS.

 

Il est sur la gauche, 5 ou 6 mètres après le Chédi des Arrhants.

 

Pour la suite de la visite, revenir sur vos pas et tournez à gauche pour suivre la face Ouest du Chedi Luang.

 

Le Chédi Luang et sa face Ouest :

 

Il reste un éléphant à son extrémité Sud.

Son escalier a été neutralisé, et le bouddha qui se trouve dans la niche n'a pas de nom particulier.

 

C'est une image dans la dixième attitude, proche de celle de la trente huitième attitude, ''Le suprême et complet éveil '' ou … ''Le bouddha en méditation'' (samādhi) (ปางตรัสรู ou ปางสมาธิ) Les deux images, 10ème & 38ème sont vénérés par les bouddhistes nés un jeudi.

 

Cette année, en août 2013, les Chédis et leur mascotte du cycle duodénaire (signes astrologiques chinois) étaient exposés à la base du côté Ouest du Chédi Luang après l'avoir été du côté Est le mois précédent.

 

                                             

 

 

Photo 4 : Le sonneur qui fait tinter chacune des cloches acquiert des mérites !... mais pour les tout petits, voire les plus grands, le plaisir de sonner les cloches est aussi au rendez-vous.

(Cette photo de 2010 témoigne que nous nous sommes surpris l'un et l'autre)

 

 

Limité par l'espace, je dois mettre un point final à cette première partie de la visite. Si elle vous a intéressé, libre à vous de la poursuivre en vous rendant dans …

 

La catégorie : ''02 - Visites touristiques'' et là …

La Chronique : Le Wat Chédi Luang n° 2.

La deuxième partie est tout aussi passionnante et complète que celle que vous venez de parcourir alors !....ue vous venez de parcourir alors !....



03/09/2013
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